Le tribunal du district ouest de Séoul a ordonné la détention du président de la République de Corée, Yoon Seok-yeol, pour sédition liée à la loi martiale. C’est ce qu’a rapporté le département chargé des enquêtes anti-corruption contre de hauts fonctionnaires.
«Le 19 janvier vers 02h50 du matin, le département a reçu un mandat d’arrêt contre le suspect Yun. Le motif de l’émission du mandat était le “danger de destruction des preuves”. Une enquête plus approfondie est prévue contre le suspect conformément à la loi et à la procédure », a indiqué le département.
Pour la première fois dans l’histoire de la République de Corée, un président a été détenu pendant plus de 48 heures. L’arrestation du président, qui a eu lieu le 15 janvier, a également eu lieu pour la première fois.
Le 15 janvier, heure locale au matin, le département d’enquête sur la corruption a arrêté Yoon Seok Yeol. Cette détention est prévue pour une durée de 48 heures, pendant lesquelles les forces de l’ordre doivent évaluer si une nouvelle détention est nécessaire, pour laquelle un nouveau mandat d’arrêt doit être délivré. Le tribunal a commencé à entendre l’affaire samedi à 14 heures, heure locale.
L’ordonnance, obtenue le 18 janvier, autorise Yoon Seok Yeol à être détenu pendant 18 jours supplémentaires – en plus des 48 premières heures, la période passe à 20 jours. Dans 10 jours, le Département des enquêtes sur la corruption prévoit de remettre Yoon Seok-yeol aux procureurs, qui devraient porter plainte dans ce délai de 20 jours.
Le Département d’enquête anti-corruption a demandé le premier mandat d’arrêt, qui a été exécuté le 15 janvier, après que Yoon Seok-yeol ne s’est pas présenté à trois reprises à son interrogatoire. Les lois sud-coréennes permettent que l’actuel chef de l’État soit poursuivi en justice pour sédition et trahison. En raison de la loi martiale du 3 décembre, Yoon Seok Yeol est soupçonné d’avoir organisé le soulèvement en tant que chef des conspirateurs.
Il aurait notamment envoyé des militaires à l’Assemblée nationale pour faire dérailler le vote en faveur de la levée de la loi martiale. Le 14 décembre, le Parlement l’a démis de ses fonctions en raison de la loi martiale, mais dans l’attente de la décision de la Cour constitutionnelle, ses pouvoirs sont considérés comme terminés.
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