Nouvelles Du Monde

Le Président de la Fnsi à Rome pour les fêtes du 25 avril – Spectacle

Le Président de la Fnsi à Rome pour les fêtes du 25 avril – Spectacle

2023-04-23 15:00:00

(par Daniela Giammusso) (ANSA) – ROME, 19 AVRIL – “Si je regarde en arrière, je ne changerais pas un seul détail. Toutes les décisions que j’ai prises, toutes les erreurs que j’ai commises, je répéterais tout. Mais je n’ai pas réalisé un grand rêve : apprendre à jouer du violon”. Eugenio Barba, le dernier maître théâtral de l’Occident, élève de Jerzy Grotowsky, surtout fondateur de ce projet unique de théâtre de recherche multiculturel qu’est la compagnie Odin Teatret, ne perd pas sa plaisanterie. Née à Oslo, Norvège, en 1964, puis installée au Danemark à Hostelbro, a grandi en faisant de la formation d’acteur son point d’appui entre d’importantes collaborations également avec Jacques Lecoq, Dario Fo, Krejca, Luca Ronconi, le Living Theatre, l’année prochaine Odin aura 60 ans et célèbre avec un projet d’un an, né en collaboration avec le Teatro di Roma. “C’est le signe que le théâtre commence à redémarrer sérieusement”, commente la commissaire extraordinaire du TdR, Giovanna Marinelli. On commence donc le 20 mai, aux Jeux olympiques du théâtre 2023 à Budapest, avec la première mondiale d’Anastasis (Résurrection), hymne au pouvoir de l’existence et hommage à l’art, dans lequel Barba a réuni 70 artistes de l’École internationale de Théâtre Anthropologie fondée en 1980. Le projet se poursuit ensuite en 2024, au théâtre de l’Inde, avec un mois divisé en deux phases consacrées au mythe créatif et à la pratique pédagogique de la compagnie (8-31 mai). Ils vont des débuts de Una giorno fatale du danseur Gregorio Samsa, évolution du spectacle historique signé par Barba avec le protagoniste Lorenzo Gleijeses et Julia Valery, au calendrier des masterclasses, présentations et rencontres. Dans la deuxième phase, l’événement de célébration organisé par un comité scientifique, le retour de La casa del sordo. Capriccio su Goya de 2019 et la première nationale de Compassion. Trois vues d’espoir au printemps. “Je me sens comme le fils prodigue rentrant à la maison après 23 ans”, sourit Barba, rappelant la collaboration avec Mario Martone. “Je sens qu’on va pouvoir recréer le même ferment – dit-il – En Scandinavie, on dit qu’une personne est morte parce que ‘il était plein de vie’. Eh bien, je suis plus que plein. Mais quand les gens me demandent pourquoi je continuer, je me sens mal quand j’admirais des gens de grande valeur qui avaient un capital : le prestige. Cela a toujours été mon obsession de pouvoir tirer le meilleur parti de mon prestige. Bien sûr, pas pour moi”. Revenant ensuite à ce premier “groupe d’acteurs” qui s’est constitué avec “des personnes rejetées par l’Académie, qui avaient eu des problèmes de toxicomanie ou avaient cru à la révolution et étaient restées en marge”, pense-t-il encore, “pour nous, le théâtre était un refuge. J’ai grandi parmi les pauvres du théâtre, pas parmi les riches, parmi ces groupes qui n’ont aucune reconnaissance et doivent se battre. Aujourd’hui? “Il est temps de faire sauter les citadelles théâtrales, parce que c’est la beauté d’aujourd’hui, que nous sommes un archipel”, répond-il. Même si “le monde a beaucoup changé – ajoute-t-il – et il me semble confus par cette invasion de la technologie qui enlève parfois la dignité. Cela me fait beaucoup de peine, par exemple, de voir des acteurs qui jouent avec un micro”. ne remettent plus en question leurs possibilités, non seulement expressives mais spirituelles ». Mais de quoi le maestro est-il le plus satisfait depuis soixante ans ? “Si j’arrive à faire travailler main gauche et main droite, qui a et qui n’a pas – sourit-il – L’utilité d’Odin Teatret, sa vocation, c’était d’unir la diversité dans notre métier. La fatigue ? Fondamental. Nous en avons aussi fait quatre, “Cinq heures d’entraînement. Non pas que les acteurs aient été meilleurs, mais parce qu’en continuant épuisés nous avons découvert qu’une autre énergie arrivait. Ici, si l’Odin Teatret résiste encore après tant d’années, c’est peut-être parce que nous sommes habitués à travailler fatigués” . (GÉRER).

Lire aussi  Un début somnolent et une autre performance hurlante : Slovan a complètement brûlé avec Nitro en première période !



#Président #Fnsi #Rome #pour #les #fêtes #avril #Spectacle
1682316368

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT