Le président égyptien et le président turc appellent à la fin de la violence entre Israël et le Hamas

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, ont conjointement appelé le Hamas et les autorités israéliennes à mettre fin immédiatement au cycle de violence en protégeant les civils. Les deux pays, qui entretiennent de bonnes relations avec les deux parties, cherchent à jouer un rôle de médiateur. La Turquie, qui a rapproché ses liens avec Israël tout en maintenant de bonnes relations avec le Hamas, utilise sa diplomatie pour tenter de mettre fin à l’escalade de violence. Erdogan s’est entretenu avec le président israélien Isaac Herzog et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Il a de nouveau appelé à la retenue et a offert ses services de médiation. Face à l’escalade meurtrière, la Turquie cherche à maintenir un certain équilibre et à établir un dialogue entre les deux parties. Erdogan condamne les attaques israéliennes contre Gaza et demande à Israël d’arrêter ses bombardements, tout en exhortant le Hamas à cesser ses attaques contre les civils israéliens. Il se dit prêt à jouer le rôle de médiateur, y compris pour un échange de prisonniers, et à envoyer de l’aide humanitaire à Gaza. Cependant, cette position reste délicate pour Erdogan, étant donné que l’opinion publique en Turquie soutient massivement la cause palestinienne. De même, l’Égypte cherche à équilibrer sa position délicate en entamant des contacts avec les factions palestiniennes armées de Gaza et les responsables israéliens en vue d’un échange de prisonniers. Les services de renseignements égyptiens, forts de leur bonne relation avec toutes les parties, ont réussi à obtenir une accalmie dans le passé, mais estiment qu’une accalmie dans les prochains jours est peu probable en raison de l’ampleur du conflit. Les autorités égyptiennes, malgré leur rôle de médiateur, doivent faire face à une population qui soutient massivement la cause palestinienne.