Un tribunal de Séoul a fait droit à la demande de mandat d’arrêt, affirmant qu’il y avait des « inquiétudes » quant au fait que Yoon pourrait « détruire des preuves ».
Un tribunal sud-coréen a approuvé l’arrestation formelle du président Yoon Suk Yeol suite à sa décision de déclarer la loi martiale le mois dernier.
Le tribunal du district ouest de Séoul a accédé dimanche à la demande des forces de l’ordre d’émettre un mandat d’arrêt contre Yoon après une délibération d’une heure, affirmant qu’il y avait une « inquiétude » que Yoon puisse « détruire des preuves ».
Mercredi dernier, Yoon est devenu le premier président sud-coréen en exercice à être arrêté. Les enquêteurs sud-coréens enquêtant sur Yoon pour insurrection présumée ont demandé vendredi à un tribunal de Séoul de prolonger sa détention après qu’il ait refusé d’être interrogé.
Yoon et ses avocats ont comparu samedi devant le juge du tribunal lors d’une audience et ont plaidé pour sa libération. Son arrestation pourrait marquer le début d’une longue période de détention, pouvant durer des mois, voire plus.
Il fait face à de potentielles accusations de rébellion liées à sa déclaration de la loi martiale le 3 décembre, qui a déclenché la crise politique la plus grave que le pays ait connue depuis sa démocratisation à la fin des années 1980.
Le Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires, qui mène une enquête conjointe avec la police et l’armée, peut désormais prolonger sa détention à 20 jours, période pendant laquelle il transmettra l’affaire aux procureurs pour inculpation.
Les avocats de Yoon pourraient également déposer une requête pour contester le mandat d’arrêt du tribunal.
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