TLe taux de désapprobation du président sud-coréen Yoon Suk Yeol a atteint son plus haut niveau depuis environ neuf mois lors d’un sondage majeur, alors que les questions se multiplient quant à savoir si la Première dame a reçu de manière inappropriée un sac de marque.
En savoir plus: Le « scandale du sac Dior » en Corée du Sud expliqué
Le taux de désapprobation à l’égard de Yoon est passé de 58 % à 63 %, selon un sondage hebdomadaire de Gallup Korea publié vendredi. Le groupe de sondage a cité le « problème » autour de la première dame comme l’un des moteurs de la hausse du taux.
L’incident a jeté une ombre sur le président alors que son parti conservateur, le Pouvoir populaire, tente de prendre le contrôle du Parlement lors des élections d’avril.
Plus de TEMPS
En savoir plus:L’année électorale ultime : la moitié de la population mondiale se rendra aux urnes en 2024
Yoon n’a pas encore parlé publiquement d’une vidéo publiée qui semble montrer sa femme Kim Keon Hee recevant un sac Christian Dior d’une valeur d’environ 2 200 $ d’un pasteur coréen-américain en septembre 2022. La vidéo a été tournée avec une caméra cachée et diffusée sur le réseau social. Chaîne YouTube d’un groupe politique libéral, Yonhap News signalé.
Le leader du PPP, Han Dong-hoon, a déclaré que la vidéo montrait ce qui semblait être un piégeage délibéré. Han a ajouté qu’il y avait des aspects qui pourraient inquiéter le public, ce qui a brièvement conduit à quelques frictions avec Yoon, Yonhap et d’autres médias locaux ont rapporté.
Les membres du Parti démocrate ont pris pour cible la Première dame et le parti a utilisé sa majorité au Parlement pour faire adopter une mesure appelant à une enquête spéciale sur les allégations de manipulation de titres. Yoon a opposé son veto à cette mesure et sa femme a nié tout acte répréhensible.
Les présidents sud-coréens exercent un seul mandat de cinq ans, et les élections d’avril détermineront si Yoon peut faire avancer son programme ou s’il continuera à faire face à une impasse au sein du corps pendant les trois années restantes de son mandat.
Si le PPP prend le contrôle du Parlement à l’opposition, il est probable qu’il fasse adopter des politiques économiques qui incluent la lutte contre de puissants syndicats, l’assouplissement des réglementations sur les entreprises et des réductions d’impôts pour les entreprises et sur les transactions immobilières.