Séoul –
Président Corée du Sud qui a été mis en accusation, Yoon Suk Yeolsera arrêté par des agents de l’État. Le problème était qu’il était toujours absent lorsqu’il était sur le point d’être jugé. loi martiale qui a échoué début décembre.
Quatre jours après l’échec de la loi martiale, Yoon Suk Yeol a déclaré qu’il n’échapperait pas à sa responsabilité juridique et politique dans la mise en œuvre de l’urgence militaire. Cependant, ce qu’il a dit ne semble pas avoir été prouvé.
Une institution appelée Corruption Investigation Office for High Officials ou en abrégé CIO est l’institution qui a convoqué Yoon Suk Yeol. Il y a eu trois appels, respectivement les 18, 25 et 29 décembre. Yoon Suk Yeol n’a pas répondu à tous ces appels.
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Comme l’a rapporté l’agence de presse Yonhap, dimanche dernier (29/12), le CIO voulait à l’origine inviter Yoon à enquêter sur la mise en œuvre de l’état d’urgence militaire le 3 décembre. Trois convocations sont généralement considérées comme le maximum avant qu’une agence d’enquête ne dépose un mandat d’arrêt contre un suspect.
Si le CIO demande un mandat d’arrêt pour arrêter Yoon, ce serait une mesure sans précédent contre un président en exercice en Corée du Sud.
Et bien sûr. Le CIO a effectivement demandé un mandat d’arrêt contre le président Yoon. Cela n’est jamais arrivé auparavant.
Page suivante, le Président au bord de l’arrestation :
Le président est sur le point d’être arrêté
Les enquêteurs ont demandé un mandat d’arrêt contre le président Yoon. Pour la Corée du Sud, il s’agit de la première tentative forcée d’arrêter un président.
“Le quartier général d’enquête conjoint a soumis un mandat d’arrêt contre le président Yoon Suk Yeol au tribunal du district ouest de Séoul”, a indiqué l’équipe d’enquête dans un communiqué rapporté par l’AFP lundi (30/12/2024).
Yoon a été démis de ses fonctions présidentielles par le Parlement suite à la déclaration de la loi martiale. Une décision de la Cour constitutionnelle est attendue quant à la confirmation ou non de la mise en accusation.
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Les actions dramatiques de Yoon ont plongé la Corée du Sud dans sa pire crise politique depuis des décennies.
Le chaos s’est approfondi la semaine dernière lorsque son successeur, Han Duck-soo, a également été destitué par le Parlement pour avoir omis de signer un projet de loi prévoyant une enquête sur Yoon.
Page suivante, Yoon a autorisé une fois les tirs pendant la loi martiale :
Ne jamais autoriser les tirs pendant la loi martiale
L’état d’urgence militaire du 3 décembre en Corée du Sud a failli se transformer en une situation terrible. Le problème était qu’à cette époque, le président Yoon avait autorisé le tir sur ceux qui faisaient obstacle aux activités militaires d’urgence.
Yoon a autorisé les militaires à tirer avec des armes si nécessaire pour entrer dans le bâtiment du Parlement. La loi martiale signifie que ce sont les militaires qui sont au pouvoir, et non plus les civils.
C’est ce que révèle le rapport du procureur consulté par l’agence de presse AFP samedi (28/12). Un résumé de 10 pages du rapport d’accusation de l’ancien ministre de la Défense Kim Yong-hyun, remis aux médias, indique également que Yoon a promis le 3 décembre de déclarer la loi martiale à trois reprises si nécessaire.
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Auparavant, lorsque les législateurs se sont précipités au Parlement le 3 décembre pour rejeter la déclaration de loi martiale de Yoon, des troupes lourdement armées ont pris d’assaut le bâtiment, escaladé la clôture, brisé les fenêtres et atterri en hélicoptère.
L’avocat de Yoon, Yoon Kab-keun, a rejeté le rapport du procureur. Il a déclaré à l’AFP que ce rapport n’était “qu’un rapport unilatéral qui ne correspond ni aux circonstances objectives ni au bon sens”.
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(jour/jour)
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