2024-01-20 15:31:19
Les libéraux sont insatisfaits de leur performance aux élections fédérales. Ils veulent montrer un « avantage libéral » dans Bilatéral III.
Le lieu où le FDP s’est réuni samedi pour la réunion des délégués résume le programme du parti en un mot : Freiruum. La halle du marché, installée dans une ancienne usine de la ville de Zoug, n’offre pas seulement la liberté nécessaire aux discussions politiques. Avec ses nombreux stands de nourriture, bars et lieux de divertissement, ce serait également idéal pour une fête. Mais les libéraux n’avaient pas envie de faire la fête en raison des élections fédérales de 2023.
« Récits malveillants et faux »
Le président du parti, Thierry Burkart, aurait aimé pouvoir organiser le premier DV après le 175e anniversaire de l’État fédéral moderne dans des circonstances plus réussies. «Le 22 octobre, nous n’avons pas atteint nos objectifs», a déclaré clairement le Conseil des Etats d’Argovie. Jusqu’à un an avant les élections, les libéraux s’en sortaient très bien. Ensuite, il y a eu deux points de bascule. L’une d’elles était la débâcle de la mauvaise gestion de CS. Certains concurrents politiques n’auraient été que trop heureux d’utiliser cela pour raviver le faux récit du FDP suivant l’ancienne voie.
Burkart voit le deuxième tournant dans la discussion sur les connexions de listes. Le Parti du Centre a donné l’ordre à toute la Suisse de ne pas s’inscrire sur les listes des Libres penseurs. Le centre a poussé le discours selon lequel le FDP s’était jeté sur l’UDC. Et ce, même si le Centre s’est allié, par exemple, à l’UDC dans le canton de Genève. « Une fois qu’un récit aussi malveillant et faux est diffusé, il est difficile de s’en débarrasser », a expliqué Burkart.
Il a déploré qu’aucun parti, à l’exception du FDP, ne recherche des compromis sur des questions cruciales pour la Suisse. «Cela vaut également pour les partis qui se situent au milieu. Ils accrochent leur drapeau au vent et s’allient deux fois à la gauche et une fois à la droite. » Il existe un large fossé entre l’idéologie et la réalité, estime Burkart. Le FDP continue de lutter pour des compromis. “Mais nous devons faire preuve d’une attitude libérale autant que possible”, a souligné le président du parti devant environ 350 délégués.
Cela s’applique, par exemple, aux contrats bilatéraux. «On ne danse pas sur l’air de Pierre Yves Maillard, qui forme un nouveau duo de rêve avec Christoph Blocher. Il n’est pas question pour nous de renoncer au marché du travail libre», a déclaré Burkart.
Le conseiller fédéral Ignazio Cassis a pour sa part profité de l’occasion pour promouvoir auprès de son propre parti un nouvel accord avec l’UE. “Les nombreuses crises actuelles nous montrent notamment combien il est important de développer davantage les relations avec l’Europe”, a expliqué le ministre des Affaires étrangères. Il est important de développer davantage la voie bilatérale tout en faisant valoir les intérêts de la Suisse. “C’est la voie de la libre pensée”, a expliqué Cassis.
Un non catégorique à la 13e rente AVS
A Zoug, le FDP a rassemblé les slogans des propositions de vote du 3 mars et du 9 juin dans un multipack. Le parti a rejeté la 13e rente AVS par 323 voix contre 2 et 11 abstentions. L’initiative des Jeunes Libéraux en matière de retraite a été recommandée encore plus clairement (328 voix contre 3). Les délégués ont clairement rejeté l’initiative d’allègement des primes et le plafonnement des coûts du système de santé. Le FDP dit oui à l’extension des autoroutes et au décret sur l’énergie.
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