Le président Thomas Bach avant les Jeux olympiques de 2024

Schlief New York noch? Es war kurz nach zehn in Paris, die 142. Session des Internationalen Olympischen Komitees hatte vor einer Stunde begonnen, sein Präsident Thomas Bach hatte gerade erklärt, die Bühne für die Spiele in der französischen Hauptstadt sei bereitet, hatte die Arbeit der Organisatoren in höchsten Tönen gelobt, wie bei jeder Gelegenheit, die sich geboten hatte.

Sie möchten aber doch noch kurz auf der Bühne des „Grand Amphithéâtre“ im Palais des Congrès bleiben: „Wir haben noch eine Botschaft für euch. Und für uns. Eine Botschaft des Generalsekretärs der Vereinten Nationen.“ Es folgte: Stille. António Guterres, der UN-Generalsekretär, war nicht zu sehen. Bach musste es mit Humor nehmen. „Ich bin froh, dass wir nicht für die Eröffnungsfeier verantwortlich sind.“ Die Pariser Organisatoren um ihren Chef Tony Estanguet verließen die Bühne ohne Botschaft aus New York.

Nachdem der aktuelle UN-Generalsekretär noch auf sich warten ließ, sein Grußvideo wurde später eingespielt, bekamen die IOC-Mitglieder, die bis auf die Russin Jelena Issinbajewa und Yasuhiro Yamashita vollzählig anwesend waren, seinen Amtsvorgänger in personam zu sehen. Der Koreaner Ban Ki-moon, Vorsitzender der Ethikkommission des IOC, trug vor, mit welchen Fragen sein Gremium sich beschäftigt hatte, und kam auch auf die IOC-Präsidentschaft zu sprechen.

Schließlich steht seit der 141. Session im Oktober vergangenen Jahres an die Wand geschrieben, dass sich Bach mit dem dort von etlichen IOC-Mitgliedern formulierten Wunsch nach einer Fortsetzung seiner Präsidentschaft über 2025 hinaus in einer dann dritten und in der IOC-Charta bislang nicht vorgesehenen Amtszeit auseinanderzusetzen hat.

Aber bitte nicht in Paris, hatte die IOC-Exekutive vor einigen Monaten unter Bachs Vorsitz beschlossen – die Erörterung der Frage oder auch ein möglicher Wahlkampf potentieller Nachfolger brächte ein „hohes Risiko“ mit sich, die Spiele in Paris „zu überschatten“, erklärte Chefethiker Ban. Jede Entscheidung sei auf die Zeit nach dem Ende der Spiele zu verschieben.

Un « rapport complet et excellent », a déclaré Bach en demandant s’il y avait des questions. Non. “Si clair que je ne vois aucune question”, a déclaré Bach à Ban. “Toutes nos félicitations.”

La question de savoir ce qui se passera ensuite au sommet du Comité international olympique est revenue plus tard dans la matinée. John Coates, vice-président du CIO et surintendant du Tribunal arbitral international du sport (TAS), ami de Bach, a proposé des changements à la Charte olympique en sa qualité de président de la commission juridique du CIO.

Entre autres choses, la possibilité a été approuvée à l’unanimité de permettre à dix membres du CIO, au lieu de cinq, de rester dans l’organisme au-delà de la limite d’âge de 70 ans inscrite dans la charte. Parallèlement, la rédaction de la charte concernant les cérémonies d’ouverture a été modifiée ; le comité d’organisation est désormais chargé d’amener la flamme « sur le lieu de la cérémonie d’ouverture ». Jusqu’à présent, on parlait du Stade olympique, mais on sait que les Parisiens ont d’autres projets pour vendredi soir. Tout est dans la rivière.

Tout? La commission juridique “n’a pas formellement traité les nombreuses suggestions des membres du CIO lors de la 141e session à Mumbai et par la suite” visant à modifier la charte sur la question des mandats présidentiels, a déclaré Coates. « Cela n’aurait de sens d’envisager une motion visant à modifier la charte que si le président acceptait les demandes des membres. »

Et si tel est le cas, a réitéré Coates, il pourrait également être voté par circulation avant la 143e session, qui aura lieu à Athènes en 2025. Des questions? Aucun, a également déclaré Bach après la conférence de l’Australien Coates : « Une matinée très calme et ainsi le sujet des journées à Paris était formellement réglé. »

Certains observateurs voient le voyage des membres du CIO Kirsty Coventry et Juan Antonio Samaranch Jr. au mariage de la progéniture multimilliardaire Anant Ambani, dont la mère est membre du CIO, à Mumbai il y a dix jours, qui a été célébré avec une pompe multimilliardaire, comme un signe : une campagne pour les élections de succession démarre doucement.

Celui qui veut trouver une telle symbolique parmi les héritiers n’a pas besoin de chercher bien loin : les ambitions de Samaranch junior d’hériter de l’héritage de son père, président du CIO de 1980 à 2001, n’ont jamais été un secret. Mais pour Bach, 70 ans, toutes les options restent ouvertes. Il tient les rênes.

Bach a eu lundi deux rendez-vous communs avec Emmanuel Macron, d’abord une réception de presse que les Macron ont donnée à l’Élysée, et le soir l’ouverture de la séance à la Fondation Louis Vuitton en présence de l’hôte et troisième plus riche selon le dernière liste du magazine Forbes Homme du monde, Bernard Arnault.

Le bâtiment du sponsor au Bois de Boulogne, dédié à la culture, constitue le cadre d’une symbolique au goût du président du CIO, puisqu’il se dresse « dans le jardin que (fondateur du CIO, éditeur) Coubertin a utilisé pour le dîner de clôture de l’assemblée fondatrice du CIO ». le congrès avait choisi ».

Bach a utilisé les jeux dans son discours pour lutter contre la sombre situation mondiale. Dans la matinée, il a rencontré des athlètes israéliens et palestiniens et s’est extasié sur le « signe de paix » que les athlètes avaient envoyé lors d’une réunion avec le président du CIO au village olympique de Saint-Denis. Le même jour, cependant, le Comité national olympique de Palestine a une nouvelle fois appelé à l’exclusion d’Israël des Jeux dans une lettre écrite à Bach.

Dans la soirée, Bach déplorait qu’un nouvel ordre mondial soit en train de se dessiner. L’intérêt personnel étroit l’emporterait sur les principes juridiques (Bach parlait en anglais et utilisait le verbe « to trump »), il était « profondément préoccupé » par le fait que la « mission unificatrice » du CIO était en danger.

Dans un contexte général sombre, Bach a ensuite annoncé une bonne nouvelle aux associations et aux comités nationaux olympiques : pour la période allant jusqu’en 2028, le CIO s’attend à des recettes de 7,3 milliards de dollars, soit l’équivalent d’environ 6,7 milliards d’euros. Pour les prochains Jeux olympiques d’ici 2032, des revenus de 6,2 milliards de dollars, soit près de 5,7 milliards d’euros, sont prévus. La mission formulée par Bach n’échouera pas à cause de l’argent.

D’autant que le CIO a décidé mardi soir, comme Bach l’avait prévu, d’organiser les Jeux olympiques d’e-sport à partir de 2025. L’organisateur pour une durée de douze ans est l’Arabie Saoudite. Cela a été précédé par une présentation publicitaire remarquablement complète du ministre saoudien des Sports et patron de la NOK, Abdulaziz bin Turki Al Faisal, et de la membre du CIO, Reema bint Bandar Al Saud.

Les ambitions évidentes et plus ambitieuses de la famille royale saoudienne ont été accueillies avec une grande bienveillance par les membres du CIO. Il n’y a eu aucun commentaire sur le nombre croissant d’exécutions en Arabie Saoudite cette année (106 la semaine dernière).