Le prince Harry assiste à la dernière séance du procès contre le journal Mail

Le prince Harry assiste à la dernière séance du procès contre le journal Mail

Enrique, duc de Sussex, a assisté ce jeudi à l’audience du procès qu’il a intenté avec six autres célébrités et personnalités publiques contre le groupe de médias britannique Associated Newspapers Limited (ANL), pour de prétendus “actes illégaux” dans l’obtention d’informations personnelles et confidentielles. données. Il s’agissait de la dernière séance publique de la phase préliminaire de la procédure civile, qui se tient depuis lundi 27 devant la Haute Cour d’Angleterre et du Pays de Galles, basée à Londres.

Le prince a coïncidé dans la chambre 76 de l’immeuble avec David Furnish, le mari d’Elton John, et Doreen Lawrence, avec qui il partage ce combat déterminé contre le journal Daily Mail et le Sunday Mail on Sunday. Le chanteur lui-même, le mannequin Elizabeth Hurley, l’actrice Sadie Frost Law et l’ancien député Simon Hughes, qui complètent le groupe de plaignants, étaient absents de la clôture du procès.

L’arrivée inattendue d’Enrique à Londres, venu des États-Unis ce week-end, et la présence d’Elton John au tribunal ont suscité l’intérêt d’un procès, de nature technique à ce stade, dans lequel aucune des victimes n’a été appelée à déclarer . En revanche, le témoignage écrit de la baronne Lawrence, que l’avocat a cueilli dans son ultime intervention, rappelait tristement que les soi-disant “arts obscurs” des tabloïds dans leur chasse aux infos exclusives ne visaient pas seulement les artistes et les célébrités. .

Lawrence a découvert début 2022 qu’il était ciblé par des détectives engagés par le Mail pendant les années où le journal lui-même faisait campagne contre les jeunes racistes qui ont assassiné son fils, Stephen, en 1993, selon son affidavit. . “Je pensais qu’il était un allié proche et même un ami”, écrit un journaliste de tabloïd dont l’identité a été occultée à la demande de la société de médias.

L’ANL a soutenu tout au long de la semaine qu'”il est trop tard” pour instruire des poursuites pour écoutes téléphoniques, installation de micros cachés, vol de factures et rapports médicaux qui auraient alimenté le contenu de ses publications entre 1993 et ​​2011. Cette ligne de défense s’inscrit dans le cadre de la allégation que son avocat a présentée au tribunal afin de mettre fin à la batterie d’allégations de criminalité systématique.

La firme veut archiver l’affaire sans donner au groupe de parties lésées la possibilité de prouver en justice la validité ou non des preuves qu’ils ont amassées contre la marque Mail.Le juge Mathew Nicklin a promis de prononcer une condamnation dans les plus brefs délais, bien que son la décision pourrait prendre des mois de plus que des semaines pour être rendue publique.

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