Le problème: elle devrait payer plus de 5 000 $ pour obtenir le dossier seulement au CHUL, soit environ 50 cents par page.
“On parle d’une vie de quatre et demi, résumée en 10 212 pages. On a pensé aussi à l’option de fournir à l’hôpital une clé USB, si ça évite énormément de frais de l’impression, mais on nous a dit que ce n’est pas possible”, explique-t-elle.
“On nous dit que nos dossiers médicaux nous appartiennent, qu’ils sont accessibles, mais le montant qu’ils demandent est complètement déraisonnable à mon avis.”
Elle tenait à dénoncer le système actuel, qu’elle considère insensé et inhumain.
“Je lui ai fait la promesse à ses funérailles que ses souffrances ne seraient pas vaines, c’est pourquoi je suis là présentement. Je ne partirai pas en guerre contre l’hôpital, je vais simplement retirer ma demande.”
Loin d’être la seule
Elle a aussi constaté que plusieurs parents vivent la même situation après le décès de leur enfant.
“Ils ne peuvent même pas avoir des vraies réponses face à leurs questionnements. Il y a des questions à se poser en tant que société pour aider ces gens-là.”
Karie-Lyn Pelletier compte par ailleurs continuer sa bataille pour que l’aide médicale à mourir soit accessible pour les enfants gravement malades.
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2024-01-16 02:00:00