Alberto Gonzales, procureur général républicain sous l’administration de George W. Bush, a annoncé son soutien à Kamala Harris.
« C’est pour cette raison que, bien que je sois républicain, j’ai décidé de soutenir Kamala Harris pour la présidence. »
Gonzales a déclaré que les actions de Trump contrevenaient à la « fidélité à l’état de droit », y compris l’implication du président de l’époque dans l’insurrection du 6 janvier au Capitole.
Soulignant la nature « enivrante » du pouvoir et la façon dont Trump semble peu susceptible de « respecter le pouvoir de la présidence dans tous les cas », Gonzales a écrit :
« L’exemple le plus révélateur concerne peut-être le comportement de Trump le 6 janvier 2021, lorsqu’il a encouragé ses partisans à marcher vers la capitale de notre pays afin de contester la certification de la victoire électorale de Joe Biden. »
Gonzales a ajouté : « Trump n’a pas fait son devoir et n’a pas exercé son pouvoir présidentiel pour protéger les membres du Congrès, les forces de l’ordre et le Capitole des attaques de ce jour-là. Il n’a pas déployé de personnel du pouvoir exécutif pour sauver des vies et des biens et préserver la démocratie. Il a juste regardé à la télévision et a choisi de ne rien faire parce que cela aurait été contraire à ses intérêts. »
Il a également noté les condamnations pour crime de Trump, sa responsabilité civile pour diffamation fondée sur un abus sexuel, l’affaire d’ingérence électorale fédérale en cours et l’affaire des documents fédéraux récemment rejetée, qu’il a noté que le procureur spécial Jack Smith continue de poursuivre.
Notamment, Gonzales n’a pas évoqué le bilan politique de Harris comme une raison de voter pour elle, écrivant en fait qu’elle n’a « pas la même profondeur d’expérience en politique étrangère ou dans les relations avec les dirigeants étrangers que Biden ».
Il a néanmoins appelé le public américain à « placer sa confiance dans son caractère et son jugement », affirmant que, sur la base de son discours à la convention nationale démocrate et de sa performance lors du débat contre Trump mardi soir, elle était « la mieux placée, la plus capable et la plus déterminée à nous unir d’une manière conforme à l’État de droit ».
Gonzales rejoint plusieurs autres républicains de premier plan qui ont franchi les lignes du parti et exprimé leur soutien à Harris, notamment l’ancien représentant de l’Illinois Adam Kinzinger, l’ancienne attachée de presse de Trump Stephanie Grisham, l’ancien directeur de la communication de la Maison Blanche de Trump Anthony Scaramucci et l’ancien lieutenant-gouverneur de Géorgie Geoff Duncan.
Le plus en vue de tous est l’ancien vice-président Dick Cheney, qui a annoncé la semaine dernière son intention de voter pour Harris. Il rejoint ainsi sa fille, l’ancienne représentante républicaine du Wyoming Liz Cheney, qui a également soutenu Harris.
« Dans les 248 ans d’histoire de notre pays, il n’y a jamais eu d’individu qui ait représenté une plus grande menace pour notre république que Donald Trump », a-t-il déclaré. « On ne pourra plus jamais lui confier le pouvoir. »
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