Le professionnel du tennis Alexander Zverev bat Cameron Norrie

Bloß nicht schon wieder. Das war der erste Gedanke, der vielen in den Kopf schoss, als Alexander Zverev am Samstag in Wimbledon plötzlich am Boden lag. Kurz zuvor war der beste deutsche Tennisspieler in seinem Drittrundenmatch gegen den Briten Cameron Norrie ausgerutscht auf dem Rasen des Centre Courts, als er gerade zum Netz eilte, um einen Stoppball zu erreichen.

Zverev lag Mitte des zweiten Satzes für eine ganze Weile einfach nur da, hielt sich mit schmerzverzerrtem Gesicht das linke Knie. Da wurden Erinnerungen wach. Der Deutsche hatte sich ja schon einmal während eines Grand-Slam-Turniers schwer verletzt. 2022 war er im Halbfinale der French Open gegen Rafael Nadal umgeknickt und im Anschluss mit kaputtem Knöchel im Rollstuhl vom Platz geschoben worden.

Diesmal schien es bei Weitem nicht so schlimm zu sein. Zverev rappelte sich wieder auf und ließ sich kurz von einem Physiotherapeuten begutachten. Dann konnte er – offenbar ohne größere Einschränkungen – weiterspielen und gewann das Match 6:4, 6:4, 7:6 (17:15).

Ganz aus der Welt waren die Sorgen um ihn damit aber nicht. Wiederholungen der Bilder zeigten, dass er sein Bein beim Sturz überstreckte. Am Ende des zweiten Satzes ließ Zverev den Physiotherapeuten abermals kommen und ihn einen Tapeverband unterhalb des betroffenen Knies anlegen.

“Sur gazon, je me sens parfois comme une vache sur la glace”, a déclaré le joueur de 27 ans lors d’une interview sur le terrain. « Je me sentais un peu restreint dans certains mouvements et je vais faire vérifier cela, mais j’ai pu continuer à jouer à ce niveau. Si je m’étais relâché, je n’aurais pas eu ma chance. »

Lors de la conférence de presse qui a suivi, Zverev boitait légèrement, son genou était enveloppé dans un bandage gris. “J’ai mal en ce moment”, a reconnu le numéro quatre mondial. « Je vais le faire vérifier maintenant et voir ce que dit l’IRM. Mais je ne pense pas que cela puisse être grave parce que je jouais encore.

L’Allemand est entré dans le match bien préparé. Et par mesure de précaution, Zverev avait déjà prévenu le public à quoi s’attendre. “Je suis désolé, je dois vous briser le cœur – ou j’espère que je le ferai”, a-t-il déclaré après son succès au deuxième tour aux fans de tennis britanniques, qui soutiennent leurs compatriotes avec beaucoup plus de passion que les professionnels venus de loin et non. – des pays si éloignés. Le souhait de Zverev : “S’il te plaît, aime-moi encore après.”

Cela n’a peut-être pas été facile pour les Britanniques au début. En revanche, Zverev a joué un très bon tennis dans de nombreuses phases du match. Sous cette forme, comme de nombreux spectateurs du Centre Court l’auront reconnu, l’idole de Wimbledon est un atout majeur pour le tournoi.

En tout cas, les Britanniques pourraient encore bien s’amuser la semaine prochaine avec le jeu de l’Allemand, si le genou le permet, qui affrontera désormais soit l’Américain Taylor Fritz (tête de série 13e) soit le Chilien Alejandro Tabilo (tête de série 13e). en huitièmes de finale lundi 24) frappe.

Zverev et le gazon : Cela semble être une nouvelle connexion rentable en ces premiers jours de tournoi – même si elle a été mise à l’épreuve samedi avec la chute. L’Allemand sert bien, semble confiant depuis la ligne de fond et également assez confiant au filet.

Même avant le match, Zverev semblait presque sûr de gagner contre Norrie. Cela était dû à sa bonne forme et à sa nouvelle attitude envers la surface verte. Mais aussi des expériences du passé. Zverev n’a perdu aucun de ses cinq duels contre le Britannique. « Quand il joue bien, c’est toujours un match très difficile. Mais si je peux montrer ma puissance et mon niveau, j’ai le sentiment que je peux le vaincre », a déclaré Zverev.

Dans le duel avec Norrie, il était le joueur le plus agressif des deux. Zverev a dicté les échanges, n’a pas permis au Britannique, qui est l’un des joueurs les plus défensifs du circuit, d’entrer pendant longtemps dans le match et n’a pas été dérangé par des invités de marque comme l’entraîneur de football Pep Guardiola dans les tribunes. “Quand j’ai vu Pep, je suis immédiatement devenu nerveux”, a admis Zverev par la suite.

Il n’y en avait aucune trace sur le terrain. Norrie a attendu en vain une occasion de se briser. Même lors du long tie-break du troisième set, Zverev est resté le joueur le plus nerveux et a pu compter sur son service. L’Allemand a repoussé cinq balles de set de son adversaire. Il a ensuite utilisé sa sixième balle de match pour s’imposer.