Le programme Glaze, développé par l’Université de Chicago, ajoute des marquages à leurs œuvres qui perturbent l’IA quand elle réemploie le travail des artistes. Face à l’exploitation sauvage de données par certains développeurs d’intelligence artificielle (IA), des artistes piègent volontairement leurs créations pour les rendre inutilisables, avec l’aide de chercheurs universitaires. Paloma McClain est une illustratrice américaine. Plusieurs logiciels d’IA générative permettent déjà de créer des images inspirées de son style, alors que l’artiste n’a jamais donné son accord et n’en retirera rien financièrement. «Cela me dérangeait», explique la dessinatrice, basée à Houston (Texas). «Je ne suis pas une artiste connue, mais j’étais mal à l’aise à l’idée que mon travail serve à entraîner» un modèle d’IA. Pour y remédier, elle a passé ses œuvres à travers le logiciel Glaze, un programme qui ajoute à ses illustrations des pixels, invisibles à l’œil humain, pour perturber le travail de l’IA. Après ce traitement, les images créées sont floues, les visages brouillés, sans comparaison avec les originaux. «Nous essayons de fournir les outils technologiques pour protéger les créateurs humains contre les abus des modèles d’IA générative», explique Ben Zhao, chercheur à l’Université de Chicago, dont l’équipe a créé glaçage.
#Les #artistes #empoisonnent #leurs #œuvres #pour #prémunir #contre #lintelligence #artificielle #qui #les #pille
publish_date]
Le programme Glaze perturbe l’IA pour protéger les créations artistiques
8