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Le PST fait l’objet d’une surveillance de masse – FRP l’appelle un pas dans la direction d’un État policier – NRK Norvège – Aperçu des nouvelles de différentes parties du pays

Le PST fait l’objet d’une surveillance de masse – FRP l’appelle un pas dans la direction d’un État policier – NRK Norvège – Aperçu des nouvelles de différentes parties du pays

L’amendement à la loi que le gouvernement souhaite signifie que le service de sécurité de la police norvégienne (PST) pourra bientôt stocker tout ce qui se passe sur l’internet ouvert en Norvège.

– Un pas dans la direction d’un Etat policier, dit le chef de la commission justice, Per-Willy Amundsen (Frp) à Marée de Bergens.

Donne des droits étendus à la PST

Au Storting, Høgre obtient une majorité pour la proposition que le gouvernement Ap-Sp a présenté avant Noëlpour modifications de la loi sur le registre de la police.

La loi donnera à PST la possibilité de surveiller, de stocker et d’analyser de grandes quantités d’informations librement disponibles. Ils peuvent l’utiliser pour effectuer des analyses et des évaluations du renseignement, même si chaque élément d’information individuel n’est pas nécessaire à cette fin.

Dans le projet de loi, la PST est chargée de “préparer des analyses et des évaluations des conditions en Norvège susceptibles de menacer la souveraineté, l’intégrité territoriale, la forme démocratique de gouvernement et d’autres intérêts de sécurité nationale de la Norvège”.

– Élimine le droit à la vie privée

FRP, Venstre et SV sont critiques. Les parties ont des commentaires conjoints sur le projet de loi.

Amundsen estime que mars 2023 sera le mois où le Storting “résout le droit à la vie privée”.

– Cela se passe sans analyse approfondie et sans débat public. La population ne sait pas ce qui va se passer, dit-il, selon le journal.

Amundsen estime qu’un tel contrôle ne doit avoir lieu qu’après une évaluation concrète et après que les tribunaux ont évalué l’affaire.

Suivra les réseaux extrémistes

Selon le gouvernement, la modification de la loi est nécessaire pour que PST puisse analyser les changements dans l’image de la menace afin de pouvoir découvrir des acteurs inconnus de la menace et découvrir de nouveaux dangers.

La majorité de la commission (Ap, Høgre et Sp) indique que les modifications législatives proposées renforceront les possibilités de PST de surveiller les réseaux numériques extrémistes.

PST estime que la menace terroriste dans les années à venir viendra principalement des individus connectés à ces réseaux.

La majorité estime qu’il est important que PST ait également la possibilité de surveiller les menaces complexes, les acquisitions stratégiques et de signaler les nouveaux types de menaces. Ils estiment qu’il est important que la législation suive le rythme du développement numérique.

La majorité estime que la loi équilibre la prise en compte du contrôle national et de la vie privée “d’une manière sensée”.

Après consultation, la durée de conservation a été réduite de 15 à 5 ans, mais avec la possibilité de l’étendre à 15 ans.

Peur de la liberté d’expression et de la vie privée

L’Autorité norvégienne de protection des données a averti dans sa réponse à l’audience que le changement législatif donnerait à PST une possibilité presque illimitée d’enquêter sur les opinions, la position politique, l’attitude et la santé des citoyens norvégiens.

En collaboration avec l’institution norvégienne des droits de l’homme (NIM), Tekna et l’Advokatforeeninga, l’Autorité norvégienne de protection des données a averti que cela pourrait refroidir la liberté d’expression.

La minorité (Frp, SV et Libéraux) i le comité de la justice écrira dans sa recommandation qu’ils craignent que la loi signifie une atteinte majeure au droit à la vie privée. Ils pensent que cela aura des conséquences sur la liberté d’expression, la liberté de pensée et la liberté d’information.

La minorité craint que les gens hésitent à s’exprimer, à partager des opinions et à rechercher des informations sur Internet alors qu’ils savent que les autorités surveillent.

La question fera l’objet d’un débat et d’un vote au Storting la semaine prochaine.

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