Le Québec à la recherche de nouveaux gardiens de hockey

Le Québec à la recherche de nouveaux gardiens de hockey

Avant de redevenir la pépinière des gardiens qu’il l’a déjà été, le Québec a du chemin à faire.

Jadis, le Québec développait de nombreux gardiens qui se sont illustrés dans la Ligue nationale et ailleurs sur la planète hockey. Plusieurs gardiens ont tiré leur épingle du jeu comme les Patrick Roy, Martin Brodeur, Roberto Luongo et Marc-André Fleury notamment, mais ces dernières années, le nombre de gardiens québécois dans la LNH est nettement à la baisse.

De passage à Hockey 360 à RDS, le directeur général de Hockey-Québec Jocelyn Thibault a soutenu que la Belle province a pris un retard important au fil des années. “On est en retard sur bien des pays. Ça va prendre du temps et une stratégie concertée parce que le Canada est en retard sur les pays européens.”

L’analyste hockey et ancien entraîneur des gardiens dans la LNH, Stéphane Waite, estime que le Québec est conscient de la situation, ce qui constitue déjà un pas dans la bonne direction. “Au moins, on le sait. On en est conscient, c’est une première étape. Il faut développer des entraîneurs à la base et réintéresser les jeunes au métier de gardien.”

Mais tout n’est pas gris dans le ciel du hockey mineur québécois puisque l’on assiste à une hausse des inscriptions. Au niveau masculin, c’est plus de 10% cette saison alors que chez les filles, l’augmentation de l’ordre de plus de 21%, ce qui réjouit le DG de Hockey Québec. “Après les années d’incertitude en raison de la COVID-19, on a eu une belle saison l’an dernier et cette année, les inscriptions sont à la hausse.”

La hausse des inscriptions est impressionnante au niveau féminin et Thibault croit que la création de la nouvelle ligue professionnelle de hockey féminin, la Première fédération de hockey (PHF) pourrait avoir un effet positif sur le nombre de filles qui choisiront le hockey ces prochaines années. “Je pense que ce sera un nouvel outil de promotion. Plus de filles vont jouer et plus la rétention sera facile à améliorer.”

L’un des objectifs de Thibault est de s’assurer que les jeunes qui s’inscrivent au hockey ne décrochent pas et poursuivent leur cheminement pendant des années. Pour lui, la meilleure façon de s’assurer d’une forme de rétention est de permettre aux joueurs de s’amuser. “On veut que les jeunes aient du fun. Qu’ils aient du plaisir. Les entraîneurs ont un gros rôle à jouer. On veut que les jeunes aient une bonne expérience, qu’ils apprennent, qu’ils se développent et qu’ils aient du plaisir. C’est la meilleure façon de les retenir.”

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