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Le ralentissement brutal des exportations de bulles et de prosecco dans le monde

Le ralentissement brutal des exportations de bulles et de prosecco dans le monde

2023-07-27 08:07:31

AGI – Ralentissement brutal pour l’industrie-locomotive de l’industrie du vin effervescent dans le monde. Après le vin tranquille, le Prosecco italien connaît également un revirement. Ceci est certifié par l’Observatoire de l’Unione Italiana Vini (UIV) selon lequel sur la période janvier-avril 2023 le signe moins devant les montants pour les volumes de bulles apparaît comme une constante : -20% au Royaume-Uni, -6,8 % pour les États-Unis, -2,4 % en Allemagne.

“Au fond, c’est le Prosecco qui perd du terrain un peu partout, même au-delà de la moyenne des vins effervescents”, explique Gambero Rosso : soit -20,2% au Royaume-Uni, -12,1% en Belgique, -9% en Suisse, -8,6 % en Allemagne, -4,5% aux Etats-Unis, alors que seules “la France (+12,7%) et la Russie (+47,9%) restent à faire progresser les ventes”. Dans ce dernier cas cependant, la croissance est due à une période de blocage des importations liée au conflit ukrainien, “donc, l’exploit doit être pris avec des pincettes”, commente le mensuel gourmand.

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Dans l’ensemble, au premier trimestre 2023, les ventes de Prosecco dans le monde “ont baissé en volume de 5,9%, revenant à la barre des 100 millions de litres, contre -3% pour l’ensemble du secteur des bulles”. Asti se porte bien et, à contre-courant, parvient à marquer +18,7%.

L’autre signe positif est dû aux vins effervescents de cépages (+11,5%). Il faut également noter que dans les rayons de la grande distribution, des super et hypermarchés, les choses ne semblent pas s’arranger : comme le révèle l’analyse de l’Observatoire Uiv-Ismea sur une base Nielsen IQ, le type effervescent « a passé d’un solide +4 % en volume au premier trimestre à -0,8 % au semestre, soutenu par la croissance des Charmats low cost ». En particulier, le Prosecco a totalisé -5,8% en termes de volumes, surtout en raison de l’arrêt brutal du Docg (à -21%). Et le nivellement par le bas concerne la quasi-totalité des dénominations pétillantes, toujours à l’exception de « Asti Spumante (+5,9%), ainsi que des Charmats low-cost (+8,6%) qui fixent le prix à 4,6 euros/litre, presque 40% de moins que le Prosecco ».

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Est-ce un déclin physiologique qui sonne aussi comme un premier signal d’alarme ? Selon Carlo Flamini, responsable de l’Observatoire Uiv, “il est encore trop tôt pour le dire” cependant “dans certains pays comme les États-Unis, cela pourrait être la conséquence d’un surstockage en 2022, donc le chiffre se stabilisera probablement dans le reste de l’année”.

Certes, poursuit Flamini, « il y a une tendance qui ne peut être ignorée et qui concerne presque tous les marchés : le consommateur, contraint par l’augmentation du coût de la vie, est devenu beaucoup plus attentif à son porte-monnaie, découvrant ainsi qu’il peut buvez des bulles moins chères; encore plus si l’on parle de consommation domestique liée à la mixologie ». Dans ce cas, lisez : Spritz.

« Ce n’est pas un hasard », conclut Flamini, « les seuls vins effervescents qui poussent dans cette première partie sont des Charmats secs, peut-être toujours produits à partir de raisins glera : une sorte de substitut au Prosecco ».

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