“Le rapport Triple Dividende : les bénéfices sanitaires, sociaux et économiques du financement intégral de la riposte au VIH en Afrique”

“Le rapport Triple Dividende : les bénéfices sanitaires, sociaux et économiques du financement intégral de la riposte au VIH en Afrique”

Le VIH reste l’une des principales causes de mortalité dans le monde, avec près de 1,7 million de décès liés directement ou indirectement à cette maladie en 2019. Bien que les avancées médicales aient permis de rendre le virus moins mortel, il reste encore beaucoup à faire pour mettre un terme à cette pandémie. Cependant, de nouveaux arguments ont émergé ces dernières années, offrant de nouvelles perspectives pour en finir avec la propagation du VIH. Cet article se propose de les examiner en détail.


Le rapport “Triple Dividende” explore les moyens d’accélérer la riposte contre le VIH/sida en Afrique en se concentrant sur le financement intégral de la lutte. Selon le rapport, le financement complet réduirait de 40 à 90% les nouvelles infections au VIH. Les investissements dans la lutte contre le VIH favoriseraient également l’éducation, réduiraient les inégalités entre les sexes et stimuleraient la croissance économique. Si ces objectifs sont atteints en Afrique du Sud, les adolescentes représenteraient près de 15% du recul des nouvelles infections d’ici 2030. Les résultats de ce rapport interviennent alors que les crises mondiales, la Covid-19 et la guerre en Ukraine, ont entravé les efforts pour lutter contre l’épidémie de VIH. Selon l’Onusida, les pays d’Afrique à faible et moyen revenu auront besoin d’investir 29 milliards de dollars chaque année pour atteindre les objectifs visant à mettre fin au sida comme menace pour la santé publique d’ici 2030. Les prévisions de l’Onusida indiquent plus de sept millions de décès dus au sida, dont la moitié peut être évitée si la riposte est financée intégralement et si les politiques vont dans la bonne direction. Les objectifs 2025 dans le monde incluent d’amener le nombre annuel de nouvelles infections au VIH à moins de 370 000, celui des infections chez les adolescentes et les jeunes femmes à moins de 50 000 et celui des décès liés à une maladie opportuniste à moins de 250 000.

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