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Le réchauffement climatique met en péril le Glacier Express

Le réchauffement climatique met en péril le Glacier Express

Trafic ferroviaire

Le réchauffement climatique menace le Glacier Express

Les compagnies ferroviaires qui exploitent le célèbre train panoramique doivent investir beaucoup d’argent pour sécuriser son parcours, toujours plus menacé par les intempéries.

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Le Glacier Express traverse le fameux viaduc de Landwasser, à 65 mètres de hauteur.

Glacier Express

De nombreux Romands ont déjà poussé des cris d’admiration en voyageant à bord du Glacier Express tant les paysages qu’emprunte ce train, qui relie Saint-Moritz (GR) à Zermatt (VS) via un parcours au cœur des Alpes, sont exceptionnels. Mais ce bonheur ferroviaire est menacé par le changement climatique, racontait le «Tages-Anzeiger» mardi.

La voiture qui séduit de plus en plus de touristes – les vallées sauvages, les pentes abruptes et les canyons – met les responsables à rude épreuve. En effet, ils doivent régulièrement faire face à des inondations, des avalanches ou des arbres qui tombent sur les voies. Et avec le réchauffement qui fait fondre les glaciers et disparaît le permafrost, les écoulements de lave torrentielle, les glissements de terrain et les coulées de boue augmentent.

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Dans ce contexte, les Chemins de fer rhétiques (RhB) et la Matterhorn-Gotthard-Bahn (MG-Bahn), qui exploitent conjointement le Glacier Express, sont toujours sur le qui-vive et s’efforcent de protéger au mieux les 291 km de voie. Il existe déjà 812 murs de soutènement d’une longueur de 48 450 m et 18 250 m d’ouvrages de protection contre les avalanches. Et ce n’est pas fini. D’autres installations sont en cours ou prévues.

Des investissements coûteux

La technologie moderne s’est également ajoutée avec des caméras, des capteurs, des scanners ou même des drones pour mesurer, surveiller et enregistrer la moindre anomalie sur la voie et dans les environs. Chaque année, les responsables des RhB doivent investir 7,5 millions de francs dans l’entretien et l’aménagement de ces ouvrages de protection, explique le “Tagi”.

Côté valaisan, la situation n’est pas meilleure. En effet, avant d’arriver à Zermatt après huit heures de voyage, le Glacier Express traverse une vallée regorgeant de dangers naturels potentiels, en particulier entre Stalden et St. Niklaus. Sur les 144 km du réseau couvert par le MG-Bahn, 80% sont exposés à d’éventuels dangers naturels. Ainsi, chaque année, l’entreprise ferroviaire consacre 2,5 millions de francs aux mesures de protection.

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Parmi tous les chemins de fer suisses, le MG-Bahn et le RhB sont ceux qui investissent le plus dans la protection contre les forces de la nature par rapport à leur réseau, résume le “Tagi”. C’est le prix à payer pour que le voyage à bord du Glacier Express continue d’émerveiller ses clients.

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