2024-06-01 01:00:26
Le régime méditerranéen réduit le risque de mortalité chez les femmes. La dernière recherche par ordre chronologique visant à approfondir les qualités protectrices du régime alimentaire « savoir ancien » des Italiens et des populations de cette région du monde est un ouvrage publié sur « Jama Network Open », qui se concentre sur l’univers féminin.
Le régime méditerranéen a marqué les repas de générations de centenaires, a été célébré internationalement comme patrimoine mondial et promu par la science. Mais la ligne d’études qui vise à mettre noir sur blanc l’impact bénéfique du régime méditerranéen sur la santé humaine se poursuit aujourd’hui. Selon les auteurs de l’étude publiée dans « Jama Network Open », “Une plus grande adhésion au régime méditerranéen est associée à une réduction de 23 % du risque de mortalité toutes causes confondues” chez les femmes.
J’étudie
Menée aux États-Unis, cette étude de cohorte s’appuie sur une population de 25 315 participantes à la Women’s Health Study, des femmes en bonne santé au début de l’étude – âge moyen au départ de 54,6 ans – qui avaient fourni des échantillons de sang, des mesures de biomarqueurs et des informations sur régime.
Les données de base comprenaient des données démographiques et un questionnaire validé sur la fréquence des aliments. La période de collecte des données s’est étendue d’avril 1993 à janvier 1996 et l’analyse des données a eu lieu de juin 2018 à novembre 2023. Les femmes ont été suivies pendant 25 ans. Le score du régime méditerranéen a été calculé sur la base de 9 composants alimentaires. L’analyse des scientifiques – experts de diverses institutions, du Brigham and Women’s Hospital, Harvard Medical School, à la Harvard TH Chan School of Public Health, à Boston, en passant par les universités d’Uppsala en Suède et l’ETH de Zurich – a été axée sur 33 biomarqueurs sanguins (tels que les valeurs lipidiques, l’inflammation, la résistance à l’insuline et le métabolisme, etc.). La mortalité et les causes de décès ont été déterminées à partir des dossiers médicaux et des actes de décès.
Au cours du suivi, 3 879 décès sont survenus. Par rapport à la faible adhésion au régime méditerranéen (score 0-3), ont été observés réductions du risque de mortalité chez ceux qui avaient des scores plus élevés et suivaient donc de plus près les principes de ce régime. Une fois que d’autres ajustements ont été apportés aux facteurs liés au mode de vie, ces réductions sont restées statistiquement significatives. Les biomarqueurs inflammatoires figuraient parmi ceux qui contribuaient le plus au risque plus faible de mortalité, suivis par les lipoprotéines riches en triglycérides, l’indice de masse corporelle et la résistance à l’insuline. L’association inverse entre une plus grande observance du régime alimentaire et un risque de mortalité plus faible (risque réduit d’un cinquième) s’explique donc en partie par de multiples facteurs cardiométaboliques.
#régime #méditerranéen #sauve #les #femmes #risque #décès #seffondre
1717199664