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Le retour triomphal de Swatch avec sa collaboration Fifty Fathoms

Le retour triomphal de Swatch avec sa collaboration Fifty Fathoms

Avec sa nouvelle collaboration, est-ce que Swatch suscitera le même engouement qu’avec la Swatch X Omega MoonSwatch ? Nous l’avons portée en avant-première… À Bienne, en Suisse, où se trouve le siège de Swatch, l’horloge de la gare ressemble étrangement à celle, arrêtée à jamais, de l’hôtel de ville de Hill Valley dans Retour vers le futur. Et ce 9 septembre, Swatch remonte le temps trois fois : destination 1990, 1983 et 1953. En 1990, Swatch s’attaquait aux montres de plongée et dévoilait la Scuba 200. Une plongeuse abordable, étanche jusqu’à 200 mètres de profondeur, avec une lunette indiquant le nombre de minutes restantes avant de remonter à la surface. Un concept qu’elle a continué à développer jusqu’en 2013 avec la Scuba Libre. Sept ans plus tôt, en 1983, c’est la Swatch, la mythique deuxième montre à quartz Swiss made, qui a vu le jour, il y a tout juste 40 ans cette année. Une montre qui, à elle seule, a permis de sauver l’horlogerie suisse face à l’arrivée du quartz asiatique. Mais c’est surtout en 1953, il y a exactement sept décennies, que voit le jour une montre sans doute bien moins connue du grand public que celle signée Omega et portée dans l’espace et sur la Lune par les astronautes de la NASA. Pourtant, la Fifty Fathoms de Blancpain est tout simplement la première véritable montre de plongée de l’ère moderne. Imaginée par un plongeur pour des plongeurs, par Jean-Jacques Fiechter, alors PDG de Blancpain et passionné de plongée sous-marine, pour les premiers nageurs de combat français, ses innovations brevetées ont durablement posé les bases de ce que devait être une bonne montre de plongée. Une collection de cinq modèles. Échantillon Après le succès phénoménal de la MoonSwatch l’année dernière (des files d’attente devant les boutiques de montres à travers le monde, comme pour des baskets en édition limitée, du jamais vu !), le risque était donc élevé pour Swatch de renouveler l’expérience. Encore une fois, malgré les réseaux sociaux, le secret a été bien gardé. Une confidentialité facilitée par le fait que le groupe Swatch possède en interne tous les savoir-faire nécessaires à la production de ses montres : pas de sous-traitance, pas de fuites ! Mais le risque de décevoir était majeur : d’une part, un tel exploit ne pouvait pas être reproduit avec la même ampleur. D’autre part, la notoriété des montres de plongée de luxe de Blancpain, une entreprise née en 1735, n’a rien à voir avec celle d’Omega, un géant horloger partenaire de James Bond, de la NASA ou des Jeux Olympiques. Séduiront-elles autant les foules ? La réponse tombera le samedi 9 septembre dans une centaine de boutiques Swatch à travers le monde. Mais ayant eu la chance de porter en avant-première ces cinq montres Blancpain X Swatch Fifty Fathoms, le défi est incroyablement réussi. Un cadran d’impression numérique impressionnant. Échantillon Premièrement, ces Scuba Fifty Fathoms en biocéramique sont magnifiques, en termes de forme, de design, des cornes jusqu’au cadran d’impression numérique, en passant par le fond en saphir transparent. Légères, agréables au poignet, ce sont de belles montres abordables, à nos yeux encore plus complexes et réussies que la collection des MoonSwatch. En effet, elles cumulent des qualités auxquelles on ne s’attendrait pas à un prix aussi raisonnable : moins de 400 euros. Le respect de la montre originale est total, avec un design inspiré de la première montre dévoilée pour les 70 ans du modèle. Sur deux de ces cinq modèles, on retrouve même de petits hommages à son histoire, comme le symbole radioactif de la NoRad sur le cadran. Les logos communs Blancpain X Swatch sont présents sur le cadran et la couronne. Le mot Swatch est également inscrit sur le boîtier, tout comme Blancpain l’est sur les montres Fifty Fathoms originales. Les cinq modèles de la collection. Paul Malo En tant que montre de plongée, l’étanchéité est bien sûr au rendez-vous : clin d’œil, ces Scuba revisitées sont étanches jusqu’à 91 mètres, le nom Fifty Fathoms faisant référence à la longueur nautique d’une brasse. Une mesure historique de la profondeur dans le monde anglophone, 50 brasses correspondent à 91 mètres (ou 300 pieds). Autre surprise de ces modèles : une lunette tournante unidirectionnelle également en biocéramique, de quoi rendre (presque) jaloux les voisins d’Omega ! Pour rappel, la biocéramique est un mélange unique et breveté par la marque, composé des deux tiers de céramique et d’un tiers de matériaux biosourcés dérivés de l’huile de ricin. Des bracelets NATO fabriqués à partir de filets de pêche recyclés. Échantillon Quartz ou mécanique ? La question du mouvement embarqué dans ces Scuba Fifty Fathoms en biocéramique a agité le monde de l’horlogerie. En effet, lorsque Blancpain a été relancée il y a plusieurs décennies, son slogan a marqué à la fois l’époque et le renouveau de l’horlogerie mécanique : “Depuis 1735, il n’y a pas eu de montre Blancpain à quartz. Et il n’y en aura jamais”. Il n’y aura pas de sacrilège : ces cinq montres de cinq couleurs différentes, une pour chaque océan de la planète bleue, battent au rythme d’un mouvement mécanique automatique fait maison : le SISTEM51. Créé en 2013, c’est le premier et unique mouvement mécanique dont la production est entièrement automatisée, avec seulement 51 pièces, une résistance à l’aimant grâce au spiral Nivachron et une autonomie de 90 heures. Un fond transparent laisse voir le mouvement Sistem51. Échantillon Dans un souci de préservation des océans, chez Blancpain, l’un des plus grands défenseurs de la faune et de la flore marine, les bracelets NATO de ces montres sont fabriqués à partir de filets de pêche recyclés, retirés des mers et des océans. À l’arrière de ces cinq montres, on trouve pour chacune l’illustration d’un animal coloré peuplant les cinq océans, les Nudibranches (nom scientifique : Nudibranchia). Ils sont représentés en impression numérique sur le rotor du mouvement, l’élément qui permet à la montre de se recharger automatiquement par le simple mouvement du poignet. Tous ces nudibranches vivent effectivement dans les océans de leur montre respective. Enfin, à l’arrière de la montre figure également une illustration à l’aquarelle de l’océan qu’elle représente. Des pièces très agréables au poignet, étonnamment détaillées et de grande qualité. Paul Malo Au final, chacun trouvera sans doute dans les cinq couleurs proposées le style qui lui convient. Quant aux montres elles-mêmes, elles dépassent les attentes. Le défi de proposer en biocéramique une montre de plongée de luxe principalement connue des amateurs d’horlogerie et de plongée est relevé. C’est une réussite totale. Le résultat est étonnamment de grande qualité, avec des montres de plongée à un prix très abordable, comme on peut s’y attendre de Swatch. Au passage, de nombreuses personnes découvriront ainsi l’existence de Blancpain et de sa Fifty Fathoms. Et, soit dit en passant, ces montres de plongée en biocéramique sont sans doute bien plus susceptibles de plaire aux poignets féminins que les MoonSwatch, qui sont plus massives et plus masculines. Les montres de cette nouvelle collaboration Swatch seront disponibles à partir du
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