Le risque d’une épidémie de MPOX est faible en Inde pour l’instant, selon un responsable du ministère de la Santé

Image utilisée à des fins de représentation. | Crédit photo : Reuters

Le ministère de la Santé de l’Union a déclaré lundi (19 août 2024) que la souche du virus de la variole du singe actuellement en circulation en République démocratique du Congo et dans plus d’une douzaine de pays africains est virulente et a un taux de mortalité de 3% contre 0,1% pour la souche moins virulente.

« Selon notre évaluation, les risques de propagation du virus en Inde depuis l’Afrique sont modérés. Nous n’avons pas non plus émis d’alerte nationale, car il n’y a aucune raison de s’alarmer pour le moment. Les hôpitaux et les médecins ont cependant été avertis que tout patient présentant des symptômes doit être immédiatement signalé. L’Inde envisage également de procéder à des tests à grande échelle si le besoin s’en fait sentir », a déclaré lundi un haut responsable du ministère de la Santé, ajoutant qu’aucun cas de variole du singe n’avait été signalé en Inde à ce jour.

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Il a ajouté que même si la possibilité que quelques cas importés soient détectés dans les semaines à venir ne peut être exclue, il a été évalué que le risque d’une épidémie de grande ampleur avec une transmission soutenue est actuellement faible pour l’Inde.

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Le 14 août, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré pour la deuxième fois que la variole du singe était une urgence de santé publique de portée internationale (USPI), avertissant que la maladie virale pourrait se propager rapidement à de nouveaux pays. Cette annonce a été faite après qu’un comité d’urgence d’experts indépendants a examiné le nombre croissant d’infections en République démocratique du Congo (RDC) et la propagation de la maladie à de nouveaux pays africains où elle n’avait jamais été signalée auparavant.

Le nombre d’infections est 160 % plus élevé qu’en 2023, et le virus s’est propagé dans six nouveaux pays en 10 jours, avaient noté les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, plus tôt ce mois-ci.

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Il existe deux sous-types du virus : le Clade 1, plus virulent, endémique dans le bassin du Congo en Afrique centrale, et le Clade 2, endémique en Afrique de l’Ouest.

Les infections par le virus de la variole du singe sont généralement spontanément résolutives, durent entre 2 et 4 semaines et les patients se rétablissent généralement grâce à une prise en charge adaptée. La transmission nécessite un contact étroit et prolongé avec une personne infectée et se fait généralement par voie sexuelle, par contact direct avec le liquide corporel/lésionnel ou par les vêtements/linge contaminés d’une personne infectée.

L’OMS avait déclaré la variole du singe comme une USPI en juillet 2022, puis l’avait révoquée en mai 2023. À l’échelle mondiale, depuis 2022, l’OMS a signalé 99 176 cas et 208 décès dus à la variole du singe dans 116 pays. Depuis la déclaration de l’OMS en 2022, un total de 30 cas ont été détectés en Inde, le dernier cas remontant à mars 2024.

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