Le RSEQ demande des règles uniformes pour les athlètes transgenres.

Le RSEQ demande des règles uniformes pour les athlètes transgenres.

Le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) demande au gouvernement Legault des règles claires et uniformes pour les athlètes transgenres, qui sont de plus en plus nombreux. Née dans un corps de garçon, Valentina Cagna a pu rejoindre l’équipe féminine de volleyball du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue cette année. Une bonne nouvelle pour cette jeune sportive trans de 21 ans, qui évoluait dans la ligue masculine depuis plusieurs années. “J’ai vraiment eu une saison souligner! Ç’a été une de mes meilleures depuis mon début”, confie-t-elle. Que ce soit à l’école ou dans son sport, la transition de genre de Valentina s’est bien passée. Après un an d’hormonothérapie, elle a pu commencer à jouer dans la ligue féminine.

Mais ce n’est pas nécessairement le cas de tous les athlètes. La jeune volleyeuse a la chance de jouer au sein d’une des rares fédérations qui ont émis des balises pour les personnes transgenres. “Honnêtement, il faudrait qu’il y ait des discussions pour qu’il y ait des règlements [dans tous les sports]plaide-t-elle, pour que les futurs trans puissent continuer à faire leur sport.”

Le RSEQ demande d’ailleurs à Québec une directive claire applicable à toutes les disciplines. À l’heure actuelle, le président-directeur général Gustave Roel doit contacter chaque fédération sportive pour chaque cas de personne transgenre. Si le phénomène est nouveau, il est en augmentation. Une douzaine de cas sont remontés jusqu’à lui cette année.

“Gustave Roel réclame des balises qui ne changeront pas au gré des décisions des organisations sportives internationales.Il donne en exemple la Fédération internationale d’athlétisme, qui vient de décider d’exclure des compétitions féminines les athlètes transgenres hommes et femmes qui ont connu une puberté masculine, le temps de faire des études scientifiques plus poussées. Seuls les athlètes qui ont fait leur transition avant la puberté peuvent concourir avec les femmes.”

Directeur général de Sport’Aide, un organisme offrant des services d’accompagnement et d’écoute aux jeunes sportifs, Sylvain Croteau demande lui aussi un “signal uniforme et un enlignement collectif” pour l’ensemble de la pratique sportive au Québec. Le directeur général du RSEQ des régions de Québec et Chaudière-Appalaches souhaite également des outils pour sensibiliser les coéquipiers et les adversaires des sportifs transgenres, mais aussi les parents.
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