Certains des 1 060 modèles confectionnés par le Coq sportif pour les équipes de France olympiques et paralympiques font toujours plus la fierté des salariés. Notamment le kimono, qui, véritable prouesse, n’a pas été imaginé en Asie, comme la très grande majorité des tenues de judo, mais dans l’Aube. Pour des raisons techniques, le montage est effectué dans l’usine de l’équipementier au Maroc (il était compliqué de déplacer les machines spécifiques, installées depuis longtemps à Marrakech), mais le premier prototype et les patrons ont été développés à Romilly-sur-Seine.
La matière, si spécifique, a été tissée, près de Lyon (Rhône), grâce à une ancienne machine à tapis. Savoir-faire oblige, l’entreprise de tissage a dû rappeler un ingénieur technique qui était à la retraite, ravi de reprendre du service pour les JO de Paris 2024.
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