Le scandale du numéro un mondial du tennis continue : il s’est dopé, a blâmé le physiothérapeute, et maintenant il a été licencié

L’Italien Jannik Sinner a annoncé après le scandale du dopage qu’il avait licencié son préparateur physique et son physiothérapeute, rapporte Reuters. Le numéro un mondial a échoué à deux reprises à un contrôle antidopage en mars, mais a évité une suspension après qu’une enquête indépendante a révélé qu’il avait accidentellement pris le stéroïde interdit klostebol.

Après le test positif, Sinner n’a pas été suspendu, comme c’est habituellement le cas, en raison de la très petite quantité de substance interdite, ainsi que du fait qu’il a immédiatement présenté de bons arguments sur son innocence.

Le vainqueur de l’Open d’Australie a été acquitté par un tribunal la semaine dernière, acceptant l’explication de Sinner selon laquelle un physiothérapeute l’avait accidentellement contaminé avec cette substance, a annoncé l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (Itia).

L’Agence mondiale antidopage Wada a ensuite annoncé qu’elle se réservait le droit de faire appel de la sanction de Sinner devant le Tribunal international arbitral du sport de Lausanne.

L’Italien a été testé positif au klostebol, qui peut être utilisé pour développer la masse musculaire, après que son physiothérapeute Giacomo Naldi a appliqué un spray en vente libre sur une plaie de son bras avant de suivre un traitement avec Sinner. L’entraîneur Umberto Ferrara a donné un spray à Naldi.

“Naldi et Ferrara ont joué un rôle important dans ma carrière. Nous avons fait un travail incroyable, nous avons obtenu beaucoup de succès. Maintenant, à cause de ces erreurs, je ne me sens pas aussi confiant pour continuer avec eux. J’ai beaucoup lutté dans le ces derniers mois, j’attendais le résultat”, » a déclaré Sinner après le tirage au sort lors d’une conférence de presse avant l’US Open.

Le cas de Sinner a fait beaucoup de bruit parmi les autres joueurs, car ceux qui échouent à un contrôle antidopage sont généralement suspendus pendant que l’enquête est en cours.

“La raison pour laquelle j’ai pu jouer, c’est parce que nous savions exactement où se trouvait la substance et comment elle pénétrait dans mon corps”, Sinner a répondu, lorsqu’on lui a demandé s’il s’inquiétait des dommages que le scandale du dopage pourrait causer à sa réputation : “Je sais par moi-même que je n’ai rien fait de mal.”