Un bus électrique transportant une quarantaine de touristes étrangers du centre historique à leur camping a heurté le rail de sécurité. Le bus a roulé sur plusieurs mètres le long du rail avant de passer à travers une “brèche” de 1,5 mètre et de défoncer une deuxième barrière. Finalement, il s’est écrasé dix mètres plus bas, près d’une voie ferrée, comme le rapportent les médias. Les circonstances exactes de l’accident ne sont pas encore connues, bien que l’hypothèse privilégiée soit celle d’un malaise du conducteur.
“Le scandale du rail de sécurité”
“Deux mètres sans barrière, c’est ainsi que le bus est tombé”, résume le quotidien Le Corriere della Sera tandis que L’empreinte dénonce “le scandale du rail de sécurité”. “Ces barrières ne sont pas conformes aux normes de la législation actuelle, mais elles l’étaient au moment de leur conception. Les brèches devaient être réparées l’année prochaine grâce aux travaux déjà prévus”, s’est défendu Renato Boraso dans la presse. “Je m’oppose à ce que nos services soient présentés comme des assassins”.
“Depuis 2016, nos services se chargent de réparer cette partie du rail de sécurité”, a-t-il affirmé, précisant qu’il n’est pas possible d’attribuer des travaux d’une valeur de sept millions d’euros sans lancer un appel d’offres, et que les travaux entrepris en septembre sont arrivés à 400 mètres seulement de l’endroit où le bus s’est précipité. “Demandons-nous pourquoi en Italie, la procédure pour réaliser des travaux est si longue”, a-t-il conclu.
Le bilan de la tragédie s’élève à 21 morts et 15 blessés, dont cinq dans un état grave. En plus du chauffeur italien, neuf Ukrainiens, quatre Roumains, trois Allemands, deux Portugais, ainsi qu’un Croate et un Sud-Africain sont décédés dans l’accident.