De nouveaux marqueurs non invasifs sont en étude pour améliorer la prédiction du risque de maladies cardiovasculaires (CV). Les plus prometteurs sont le score calcique coronaire et le score de risque polygénique. Toutefois, lequel des deux est-il plus performant? Un nouvel article publié dans JAMA a permis de comparer ces deux méthodes.
L’étude a porté sur deux cohortes, la MESA (Étude multiethnique de l’athérosclérose) et la RS (Étude de Rotterdam). Au total, 3 100 participants âgés de 45 à 79 ans et sans maladie cardiovasculaire connue ont été inclus. Le suivi était de 10 ans pour la cohorte RS et allait jusqu’à 17 ans pour la MESA (médiane 16 ans). Les médianes d’âge dans les deux cohortes étaient respectivement de 61 et 68 ans, avec 52% de femmes. Au cours du suivi, une coronaropathie est survenue chez 187 participants (9,4%) et 98 participants (8,1%), respectivement dans les deux cohortes.
Les facteurs de risque traditionnels (hypertension artérielle, cholestérol, antécédents…) ont été utilisés pour calculer le risque de coronaropathie (score américain ASCVD), la tomodensitométrie pour déterminer le score calcique et les échantillons génotypés pour calculer un score de risque polygénique.
Les résultats confirment tout d’abord que les scores calciques coronaire et polygénique sont tous deux statistiquement associés au risque coronaire à 10 ans. Toutefois, avec une statistique C de 0,76 contre 0,69 pour le score de risque polygénique, le score calcique était meilleur. De plus, lorsqu’il est ajouté aux facteurs de risque traditionnels, il performe mieux dans la reclassification du risque de coronaropathie, ce qui n’est pas le cas du score polygénique.
Ainsi, selon les auteurs, cette nouvelle étude confirme que le score calcique est, en association aux autres facteurs de risque classiques,utile pour affiner l’estimation du risque cardiovasculaire chez les patients à risque intermédiaire.
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