le secret du tableau Coverciano

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La révolution de Spalletti

C’est une sorte de révolution, un saut vers l’avenir, un système engageant, voire compliqué, car il oblige les joueurs à rester allumés de la première à la dernière minute. «L’objectif est de devenir moins prévisible», dit l’entraîneur qui insiste sur la tactique : le matin à l’Aula Magna, l’après-midi sur le terrain. Les résultats devraient commencer à être visibles demain soir à Bologne, lors du match amical contre la Turquie de Montella, le premier des deux tests dont l’entraîneur italien aura besoin pour vérifier l’état de l’art et avoir une idée encore plus précise de qui doit aller en Allemagne et quiconque, trois en plus de Gatti qui s’entraîne à Turin, sera exclu.
Le programme de Spalletti s’articule autour de six points pour rendre l’Italie moins lisible mais en même temps compacte et organisée. Du pressing continu, comme l’Atalanta a réussi à le faire à Dublin, pour enlever la confiance à l’adversaire, jusqu’à la fin, qui dit “ordre, étude et préparation”, c’est-à-dire se réorganiser pour revenir au pressing. Le pressing est l’étoile directrice, il est nécessaire à chaque phase du match. L’Italie s’efforcera de contrôler le jeu à travers la gestion du ballon et le maintien des distances entre les départements sur lesquels l’entraîneur frappe à l’entraînement, car lorsque les Azzurri parviennent à être « courts », leurs adversaires ont plus de difficulté.

Les règles du jeu

Une réagression élevée est un autre cheval de bataille. La recomposition, que Spalletti définit entre parenthèses comme “rentrer à la maison”, signifie ne pas se trouver déséquilibré lorsque le ballon revient en possession de l’autre équipe. Peu de règles, mais des règles basiques. Spalletti est un marteau, il frappe et frappe les mêmes points, il élève la voix, il répète des situations, tant sur le plateau que sur le terrain: «Il y a des similitudes entre lui et Thiago Motta», dit Calafiori qui n’a pas encore fait ses débuts en équipe nationale et espère le faire à Bologne, devant ses supporters. Similitudes tactiques et plus encore : “Tous deux sont méticuleux et n’acceptent pas les erreurs”, révèle-t-il.
Spalletti va tout droit. Après avoir assuré sa qualification pour le Championnat d’Europe sans bouleversements, entend poursuivre ses idées jusqu’au bout. Ce que nous verrons en Allemagne, ce sera son Italie. Pour le meilleur ou pour le pire. Un défi aussi avec lui-même. Le projet est ambitieux, le temps presse. Une équipe nationale sans véritable système de référence «qui défend à quatre et attaque à trois dans laquelle tout le monde devra être envahisseur ou défenseur», explique l’entraîneur. Une équipe courageuse, qui construit par le bas, garde le contrôle du jeu, exploite. les flancs et les insertions.

Les choix du coach

Cela explique certains choix, même sensationnels, comme l’exclusion de Locatelli et la convocation de Fagioli. Ceux qui peuvent faire beaucoup de choses ont un avantage, tout comme ceux qui sont en bonne forme physique. C’est pourquoi Calafiori et Folorunsho, toujours avec zéro apparition, ont de bonnes chances de partir au camp d’entraînement allemand. Le travail est long et ambitieux. C’est une course contre la montre : le 15 à Dortmund, contre l’Albanie, il faudra être prêt.

2024-06-03 07:45:47
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