le sépcialiste Kilian Bron a fait son choix et n’a aucun doute

Points communs et différences

« Ce sont deux descentes marathon avec un départ sur glacier en mass-start. La Mountain of Hell (MOH) est un peu plus courte, environ 30 minutes pour les meilleurs contre 45 pour la Mégavalanche. Cette dernière est un peu plus technique et exigeante, avec notamment dix premières minutes très éprouvantes à l’issue desquelles les positions sont généralement assez figées. Sur la MOH, ça va plus vite, il est plus facile de doubler et donc de mettre en place des stratégies de course. En termes de prestige, la Méga est au-dessus, c’est le Graal de la descente marathon en VTT. »

Quelles stratégies ?

« Il est déjà important de réussir des qualifications correctes. Ce n’est pas forcément indispensable de terminer premier, mais il faut être bien placé afin de s’élancer en première ligne le jour de la course (il y a une ligne de trois pilotes puis une ligne de 15 à la MOH, une ligne de 20 à la Méga, ndlr). Lors de la course elle-même, il faut réussir son départ. Je donne 120 % sur les 20 premières secondes afin de ne pas me retrouver dans la masse. Après, je temporise un peu parce que sur les portions de glacier je n’aime pas être tout devant. Je préfère être à 20-30 mètres de la tête de course afin de voir si les lignes des pilotes devant moi sont les bonnes ou s’il vaut mieux en choisir d’autres. Après, il faut diviser la course en plusieurs portions où tu alternes les rythmes : à fond par moments, en temporisation à d’autres. Mais il faut aussi savoir s’adapter si un pilote accélère à un moment où tu avais prévu de calmer un peu le jeu. Comme je connais bien mes adversaires, en fonction de leurs qualités, je vais soit serrer les dents pour les suivre, soit garder mon rythme en me disant qu’ils vont se cramer et que je les dépasserai plus tard. »

Une concurrence accrue

« Sur ces deux courses, on est une vingtaine à pouvoir prétendre à la victoire. Il est certain que l’expérience joue un rôle important. Pour autant, elle ne fait pas tout. On voit de plus en plus arriver des jeunes avec un très gros physique qui peut leur permettre de compenser un manque d’expérience. Après, le vainqueur est forcément un pilote complet, capable de rouler vite, d’avoir un bon cardio, des stratégies bien en place, qui a fait de bonnes reconnaissances et qui connaît bien ses adversaires. »

Montagne de l’Enfer, aux 2 Alpes

Vendredi 23 juin : reconnaissances (9h-17h) ; samedi 24 : qualifications depuis l’arrivée de Jandri 1 (10h-14h30) ; dimanche 25 : finale (9h) puis finale VTTAE (9h30). Mégavalanche, à l’Alpe d’Huez

Mercredi 5 juillet : essais libres et dual slalom (17h-18h30) ; jeudi 6 : essais libres et reconnaissances spéciales filles (8h) ; vendredi 7 : Mega Kids et manches de placement ; samedi 8 : E-Mega (9h), Mega Ladies (9h15), Mega Challengers (9h30), Mega Affinity (9h45) ; dimanche : Megavalanche (9h), Mega Amateurs (9h30), Megalavalanche Trail (9h45).