Le SEPE refusera l’allocation de plus de 52 ans aux chômeurs qui n’ont pas cotisé depuis au moins 15 ans

2024-08-26 19:40:31

Lundi 26 août 2024, 18h00

Le Service public de l’emploi de l’État accorde une subvention spéciale aux chômeurs de plus de 52 ans. Il s’agit d’aides spécifiquement conçues pour cette tranche d’âge, une tranche d’âge dont le placement lorsqu’on est au chômage est bien plus compliqué que pour les chômeurs plus jeunes.

L’aide est actuellement fixée à 480 euros (80 % de l’IPREM), un revenu qui dure jusqu’à ce que le bénéficiaire puisse prendre sa retraite. En fait, la principale différence avec le reste des subventions est que, dans ce cas, l’assiette des cotisations de retraite sera de 125 % du Salaire Minimum Interprofessionnel. En 2024, cette subvention a été cotée pour une base de 1.653,75 euros par mois, puisque le SMI a augmenté de 5% pour atteindre 1.134 euros par mois.

Pour y accéder, le Service Public de l’Emploi exige certaines conditions que le demandeur doit remplir. La personne qui souhaite accéder à l’aide, au-delà de 52 ans, doit être au chômage, avoir épuisé les allocations de chômage ou les allocations de chômage classiques. Elle ne devrait pas non plus avoir le statut de travailleuse permanente discontinue. Les deux dernières conditions sont peut-être celles qui posent le plus de problèmes à la plupart des candidats : avoir cotisé 15 ans, dont deux au cours des quinze dernières années, et avoir cotisé au chômage pendant au moins six ans au cours de sa vie professionnelle.

Ce sont des conditions qui seront maintenues après la réforme des subventions dont l’arrêté royal a été ratifié au Congrès et entrera partiellement en vigueur le 1er novembre.

Une fois l’aide accordée, les bénéficiaires doivent respecter une série de règles pour éviter de commettre des infractions et de mettre en péril la subvention. Par exemple, il s’agira d’un licenciement direct si vous êtes indépendant ou salarié, sauf en cas de travail à temps partiel ; rejeter une offre d’emploi appropriée, sauf justification, et refuser de participer à des travaux de collaboration sociale ou à des programmes d’emploi proposés par les services publics de l’emploi.

Conditions d’accès à la subvention pour les personnes de plus de 52 ans

-Être au chômage.

-Ne pas avoir le statut de travailleur permanent discontinu.

-Être âgé de 52 ans ou plus à la date à laquelle les conditions pour accéder à la subvention sont remplies

-Avoir épuisé les prestations contributives ou les allocations de chômage.

-Contribuer depuis 15 ans et deux au cours des quinze dernières années.

-Avoir contribué au chômage pendant au moins six ans au cours de leur vie professionnelle.

Des violations très graves

Le Service Public de l’Emploi de l’État (SEPE) éteindra définitivement la perception des aides en cas d’infraction très grave. Voici les hypothèses :

-Agir frauduleusement dans le but d’obtenir des avantages indus ou supérieurs. Également lorsque votre jouissance est « indûment prolongée » par la fourniture de fausses données ou de documents, la simulation de la relation de travail et l’omission de déclarations obligatoires, ou tout autre non-respect pouvant donner lieu à des accusations frauduleuses.

-Rendre la demande ou la perception de la subvention compatible avec le travail indépendant ou le travail pour autrui, sauf en cas de travail à temps partiel.

-Convenir avec l’employeur pour obtenir indûment des aides.

-Ne pas allouer ou détourner le montant de la subvention conformément aux dispositions des programmes de promotion de l’emploi.

Violations graves

L’aide prendra également fin lorsque le bénéficiaire commettra la troisième infraction grave. Avec le premier et le second, vous serez exclu respectivement pendant 3 et 6 mois. Voici les hypothèses :

-Ne pas notifier au SEPE le retrait de la subvention lorsqu’il existe des raisons de la suspendre ou de l’éteindre, ou lorsque les conditions nécessaires pour bénéficier de l’aide ne sont plus remplies.

-Rejeter une offre d’emploi convenable, sauf justification.

-Refuser de participer à des travaux de collaboration sociale ou à des programmes d’emploi proposés par les services publics d’emploi, sauf motif justifié. Cependant, le SEPE précise que cette infraction sera sanctionnée par la cessation immédiate de l’aide, même si c’est la première commise.

Infractions mineures

La SEPE retirera également définitivement la subvention lorsque le bénéficiaire commettra la quatrième infraction mineure. Il convient de noter qu’avec le premier, le deuxième et le troisième, il sera suspendu respectivement pour un, trois ou six mois. Voici les causes :

-Défaut de comparution devant la SEPE dans les formes et à la date indiquées (sauf motif justifié) lors de sa convocation préalable.

-Défaut de renvoyer dans les délais au service public de l’emploi ou à l’agence collaboratrice le justificatif de s’être présenté au lieu et à la date indiqués pour couvrir les offres d’emploi fournies par lesdites entités.

-Non-respect des exigences de l’engagement d’activité tant que cette conduite n’est pas classée comme une autre infraction mineure ou grave.

-Défaut de fournir aux services publics de l’emploi les informations nécessaires pour recevoir les notifications et les communications.

-Ne remplit pas les conditions requises pour rester inscrit comme demandeur d’emploi.



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