Le serment d’Hippocrate dit-il qu’il est mal de profiter de sa santé ?

2024-09-08 02:10:00

Tous les médecins connaissent Serment d’Hippocrate car c’est une déclaration qui se fait en fin de course. L’université n’a pas d’importance car c’est une tradition qui se réalise dans toutes les écoles. Même si de nombreuses personnes ont déformé le message en estimant que la santé devrait être gratuite.

Dans le cas des patients, il existe une fausse croyance selon laquelle il serait erroné de facturer les consultations médicales. Les plaintes sont même fréquentes au sein du cabinet où l’on prétend que la vocation est « perdue » et que désormais la seule chose qui compte pour les médecins est l’argent.

Qu’est-ce que le serment d’Hippocrate ?

Tout d’abord, il faut mentionner qu’il s’agit d’un engagement né depuis des temps immémoriaux. La personne responsable est Hippocratequi a vécu dans la Grèce antique et est considéré comme l’un des premiers médecins de l’histoire.

Dans ce contexte, le Serment d’Hippocrate met l’accent sur l’éthique qui doit prévaloir chez les médecins au cours de leur vie professionnelle. C’est un texte de plusieurs strophes qui parle du comportement à l’intérieur et à l’extérieur du bureau.

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Que dit le serment d’Hippocrate ?

Je respecterai mon professeur de médecine autant que les auteurs de mes journées, je partagerai mes biens avec lui et, s’il le faut, je pourvoirai à ses besoins ; Je considérerai vos enfants comme des frères et, s’ils veulent apprendre la médecine, je leur enseignerai gratuitement et sans engagement.

Je communiquerai les préceptes, les leçons orales et le reste de l’enseignement à mes enfants, à ceux de mon professeur, aux disciples liés par un engagement et un serment selon la loi médicale, mais à personne d’autre.

Je dirigerai le régime des malades pour leur bénéfice, selon ma force et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice.

Je ne donnerai de poison à personne, s’ils me le demandent, et je ne prendrai pas l’initiative d’une telle suggestion, et je ne donnerai à aucune femme un pessaire avorté.

Je passerai ma vie et pratiquerai mon art dans l’innocence et la pureté.

Je n’opérerai pas à cause de la maladie des calculs.

Dans n’importe quelle maison où j’entrerai, j’irai au bénéfice des malades, en me gardant de toute mauvaise action volontaire et de toute corruption, et surtout de la séduction des femmes et des garçons libres ou esclaves.

De tout ce que je vois et entends dans la société pendant l’exercice de ma profession, et même en dehors, je garderai le silence sur ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, considérant en pareil cas la discrétion comme un devoir.

Si je respecte ce serment sans le violer, je serai toujours honoré par les hommes ; Si je le viole et que je me parjure, que mon sort soit le contraire.

Est-ce mal de profiter de sa santé ?

En lisant le texte ci-dessus, à aucun moment il n’est mentionné qu’il est faux profiter de la santé. Par ailleurs, toute activité professionnelle implique toujours une rémunération pour sa réalisation.

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Dans cette optique, malgré ce que prétendent certains patients, avoir une vocation de service n’est pas incompatible avec le fait d’être rémunéré. Les deux aspects peuvent être réalisés et ce n’est pas une contradiction mais quelque chose de nécessaire dans le monde d’aujourd’hui.

Pour l’instant, que pensez-vous du serment d’Hippocrate ?

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