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Le STF forme la majorité pour recevoir la plainte pénale de Jair Bolsonaro contre André Janones

by Nouvelles
Le STF forme la majorité pour recevoir la plainte pénale de Jair Bolsonaro contre André Janones

Le Tribunal fédéral (STF) a accepté vendredi 14, à la majorité des voix, la plainte pénale de Jair Bolsonaro (PL) contre le député fédéral André Janones (Avante-MG). Janones est accusé de délits de diffamation et d’insulte pour avoir appelé l’ancien président de la République un “petit voleur de bijoux, un bandit fugitif, un meurtrier”.

Le procès, qui se déroule en séance plénière virtuelle, a débuté le 10 mai avec le vote de la ministre Cármen Lúcia pour que le tribunal reçoive la plainte pénale. Après avoir reçu la demande de révision – plus de temps pour l’analyse – du ministre Flávio Dino, le cas est revenu à l’ordre du jour de la plénière du vendredi 7.

Dans un message sur les réseaux, le député affirme que l’acceptation de la plainte par le STF “est une confirmation complète de l’hypocrisie de Bolsonaro”. “Quand il est l’auteur des accusations, il défend la liberté d’expression absolue (surtout pour ceux qui sont au pouvoir, comme moi, jouissant de leur immunité de parole et de vote), mais quand il est accusé, il va au tribunal pour faire taire ses opposants” , a déclaré Janones sur X (anciennement Twitter).

En attendant la publication de ce rapport, les ministres Alexandre de Moraes, Flávio Dino, Gilmar Mendes, Edson Fachin et Nunes Marques suivent le vote de la rapporteure, Cármen Lúcia, tandis que Cristiano Zanin, André Mendonça et Dias Toffoli sont contre l’action. Une fois la majorité formée, le parlementaire fera l’objet d’une enquête.

Pour le rapporteur, il semble y avoir “des preuves minimes de la paternité et de la matérialité du délit d’insulte”, mais elle estime qu’il n’y a pas eu de calomnie. “Ainsi, puisqu’il n’y a aucun fait déterminé et précis dans cette déclaration comme un délit, le délit de diffamation n’est pas constitué”, affirme-t-il.

Selon Zanin, qui a voté contre l’ouverture d’une plainte pénale, aucun crime n’a été commis en raison de l’immunité parlementaire. Il affirme également que l’environnement dans lequel les déclarations ont été faites, les réseaux sociaux, sont des lieux où s’échangent des expressions “plaisantes et ironiques”.

Selon le Code pénal, l’insulte est la pratique consistant à commettre des infractions qui portent atteinte à la dignité ou au décorum d’autrui ; la peine est de un à six mois. Et il y a diffamation lorsqu’on attribue à quelqu’un un fait qualifié de délit, auquel cas la peine est de six mois à un an.

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