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Le « super mémo » du formateur De Wever réforme le marché du travail, mais est-il suffisant pour le Vooruit ?

Le « super mémo » du formateur De Wever réforme le marché du travail, mais est-il suffisant pour le Vooruit ?

La limitation dans le temps des allocations de chômage, l’indexation des salaires nets, davantage de travail de nuit et moins de pouvoir pour les syndicats. Les propositions du “super mémo” du formateur Bart De Wever proviennent du livre de centre-droit, mais le Vooruit manque d’équilibre et de clarté quant à une contribution des actifs.

Lundi, les négociateurs fédéraux et leurs Sherpas ont de nouveau examiné le “super mémo”, dans lequel le formateur Bart De Wever (N-VA) a regroupé une série de propositions concernant le marché du travail, les retraites et la réforme fiscale. Le mémorandum est une liste détaillée de mesures potentielles. L’idée sous-jacente est que les futurs partenaires de la coalition voudront de toute façon supprimer des éléments. Ces quatre partis, Vooruit, CD&V, MR et Les Engagés, ont indiqué que le mémorandum contenait trop peu de soldes.

Le fil conducteur du marché du travail est que travailler devrait être mieux rémunéré que ne pas travailler. De Wever vise une réduction des impôts, mais il souhaite également limiter les allocations de chômage à deux ans. Les demandeurs d’emploi bénéficieraient d’une protection financière plus élevée au cours des trois premiers mois. À mesure que le chômage dure plus longtemps, l’allocation diminuerait. La N-VA souhaite également que les allocations de chômage ne soient plus versées par les syndicats, mais une telle chose est difficile à digérer pour le CD&V et le Vooruit.

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Les négociations gouvernementales portent sur « le cœur de tout » : le marché du travail, les retraites et la réforme fiscale

Les prestations sociales destinées à ceux qui ne travaillent pas seraient progressivement supprimées ou liées au revenu, afin que les prestations ne disparaissent pas lorsqu’un demandeur d’emploi commence à travailler. En outre, le travail de nuit, qui n’est possible que dans des conditions strictes, doit être assoupli et le marché du travail en général doit être plus flexible. La manière dont cela devrait être fait – par exemple avec des règles de licenciement plus flexibles – n’est pas encore claire.

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Il faut freiner la croissance du groupe des malades de longue durée en impliquant toutes les personnes concernées. Ceux qui sont régulièrement malades bénéficieraient d’un salaire moins garanti, mais les employeurs, les médecins et les caisses d’assurance maladie devront également prendre leurs responsabilités pour inverser la tendance.

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Quelles sont les conséquences si ce n’est pas le brut mais le net qui est indexé ?

Pour protéger la compétitivité des entreprises, De Wever adhère à la loi qui limite les surtaxes en plus de l’indice et il souhaite que les entreprises versent un indice net au lieu d’un indice brut en période de forte inflation. Il n’est pas question de bond des indices, instrument classique de réduction des coûts salariaux pour les entreprises et l’État. En échange, le montant des titres-restaurant dont bénéficient les salariés, qui n’est plus indexé depuis huit ans, passerait de 8 euros à 10 euros par jour. Les écochèques seraient remaniés.

Verder et Vivaldi

L’objectif d’insertion professionnelle d’un plus grand nombre de personnes doit également être atteint en reportant la fin de leur carrière. Pour que les gens travaillent plus longtemps, De Wever souhaite qu’ils aient plus d’années à leur actif avant de pouvoir prendre une retraite anticipée ou avoir droit à une pension minimale. Le gouvernement De Croo, dans lequel sont représentés trois des cinq partis de négociation, a déjà introduit une telle condition pour la retraite minimale, mais s’est heurté au PS qui allait plus loin.

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En l’absence de tableaux budgétaires, il reste un grand point d’interrogation quant à la manière dont les réformes proposées permettront de réduire le déficit des 14 milliards promis, d’autant plus que l’ambition est de réduire les impôts sur le travail.

Une initiative est également prise pour économiser sur les retraites. Ce que Vivaldi n’a pas non plus réussi à réaliser, à savoir la suppression du lien entre les retraites les plus élevées des fonctionnaires et les augmentations de salaires, c’est ce que De Wever veut imposer cette fois-ci. Les régimes de faveur accordés à ceux qui travaillaient pour la SNCB ou l’armée doivent également être abolis. En outre, le rythme auquel les dépenses de santé pourraient augmenter serait ralenti pour alléger le budget.

Impôt sur la fortune

Pour respecter les accords avec la Commission européenne, notre pays doit gagner près de 28 milliards d’euros en quatre ou sept ans, dont De Wever veut consacrer la moitié à des réformes et l’autre moitié à des économies. En l’absence de tableaux budgétaires, on peut se demander comment les réformes proposées permettront de réduire le déficit des 14 milliards promis.

D’autant plus que les partis ont l’ambition de parvenir également à une réduction des impôts sur le travail. À cette fin, De Wever propose d’ajuster le montant non imposable de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, de déplacer les taux et de réduire la contribution spéciale à la sécurité sociale. On ne sait pas exactement ce que cette réforme apporterait aux travailleurs. Le projet de réforme fiscale du ministre des Finances démissionnaire Vincent Van Peteghem (CD&V), dont la N-VA s’est inspirée, mentionne au moins 835 euros par an.

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D’un autre côté, il existe toute une série d’augmentations d’impôts. Par exemple, il est proposé d’harmoniser les taux de TVA de 6 et 12 pour cent à 9 pour cent. Le taux prévu dans la facture augmente également pour les entrepreneurs en construction de 6 à 9 pour cent, a rapporté lundi Het Laatste Nieuws. En outre, la taxe sur les valeurs mobilières existante pourrait être réformée et il est suggéré d’introduire un impôt sur les plus-values ​​réalisées sur la vente d’actions.

On s’attend à un arbitrage entre la politique du marché du travail et des retraites, d’une part, et les mesures fiscales, d’autre part. Pour l’instant, les propositions fiscales, telles que l’impôt sur les valeurs mobilières et les plus-values, ne vont pas assez loin pour le Vooruit, qui a fait de l’impôt sur la fortune un fer de lance de sa campagne. « Les paroles n’ont pas d’équilibre. Sans un tableau budgétaire accompagnant les propositions, nous ne savons rien”, affirment les socialistes.

2024-07-29 21:37:59
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