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Le Tages-Anzeiger et la bureaucratie européenne : lutter contre les fausses nouvelles et les préjugés

by Nouvelles
Le Tages-Anzeiger et la bureaucratie européenne : lutter contre les fausses nouvelles et les préjugés

2024-01-19 16:17:43

Dans cette interview, Christoph Blocher a clairement critiqué le fait que le soi-disant « Common Understanding » n’ait été présenté aux commissions parlementaires locales qu’en anglais. Il manque une traduction officielle allemande. Dans le cadre du Compréhension commune, Bruxelles détermine de manière unilatérale mais contraignante comment les accords conclus entre Bruxelles et la Suisse doivent être appliqués et mis en œuvre.

Soumise depuis le début

Apparemment, les négociateurs suisses – au mieux chargés par le Département des affaires étrangères du conseiller fédéral Ignazio Cassis – n’ont pas exigé que ce qui avait été négocié soit consigné par écrit dès le départ dans les langues des deux parties aux négociations. Cette renonciation à l’équivalence des deux langues de négociation et des deux parties aux négociations montre avec quelle soumission le département de Cassis a abordé dès le début les négociations exploratoires avec Bruxelles – se soumettant docilement à toutes les instructions de Bruxelles, aussi impérieuses soient-elles.

Et le commentateur du Tages-Anzeiger se permet de qualifier la déclaration de Blocher de “fake news”, de contre-vérité, de mensonge, car elle dénote l’absence de traduction officielle de l’accord commun dans les langues nationales suisses, conséquence de la reconnaissance de l’équivalence des deux partenaires de négociation a été vivement critiquée.

Bien entendu, il n’existe aucune interdiction formelle quant à la traduction de cette Convention commune. Et bien entendu, chacun, y compris la Chancellerie fédérale à Berne, peut s’essayer à traduire comme bon lui semble cette compréhension commune formulée de manière complexe et la présenter en versions allemande et française aux membres des commissions de politique étrangère des deux conseils.

Seulement : pour Bruxelles, une telle traduction n’est qu’un gaspillage et n’a aucun caractère contraignant. Ce que contient une telle traduction n’est en aucun cas valable pour Bruxelles. Bruxelles est heureuse de donner à chaque traducteur amateur le droit de lutter et de lutter avec la langue officielle bruxelloise dans une version anglaise. Mais ce qui en ressort n’est pas contraignant pour Bruxelles.

Bruxelles dicte

La langue officielle est une langue complexe qui peut rapidement submerger même ceux qui la connaissent. Les résultats des négociations dans la langue officielle ou diplomatique sont toujours ambigus. Dans l’accord commun, Bruxelles précise comment les accords conclus lors des explorations doivent être traités. Engagement et seule valable.

Les négociateurs suisses n’ont pas été autorisés à intervenir lorsque les responsables de l’UE ont formulé l’accord commun. La Fédération fédérale de Berne n’a pas pu apporter un seul mot. L’entente commune n’est qu’un diktat de Bruxelles. Et Bruxelles se réserve le droit de décider elle-même de la manière de traiter les résultats exploratoires, tout comme la Suisse doit également les gérer. Bruxelles est le seul commandant dictatorial. La Suisse doit agir – sans se plaindre.

Commandants et sujets

Les spécialistes de l’UE du Tages-Anzeiger n’ont-ils aucune idée de la manière dont sont créées les traductions officielles ? Ne savent-ils pas que Bruxelles seule a le droit de déterminer une fois pour toutes la traduction valable, quoi qu’en pensent les traducteurs de la Confédération bernoise ? Et pour au moins fournir une traduction valable de l’entente commune : Bruxelles n’a pas encore accepté cela.

Le fait que le département de Cassis – peut-être avec une majorité au Conseil fédéral derrière lui – n’ait manifestement jamais essayé d’être accepté par Bruxelles comme partenaire de négociation égal – voilà ce qui doit profondément inquiéter les Suisses.

La seule personne qui diffuse de fausses nouvelles est celle qui décrit le résultat des explorations comme un précurseur d’un « traité bilatéral ». Les contrats bilatéraux n’apparaissent que lorsque des égaux négocient entre eux sur un pied d’égalité, lorsqu’ils donnent et reçoivent des résultats de négociations avec des droits et un poids égaux. Si – comme cela devient un fait selon la compréhension commune – une partie seule ordonne comment ce qui est négocié doit être interprété et interprété, et que le partenaire n’est autorisé qu’à se dérober à la déclaration unilatérale – alors un tel « résultat de la négociation » n’a absolument rien à voir. faire avec les négociations bilatérales. C’est ainsi qu’un commandant général dictatorial envoie un suppliant soumis.

Ce qui existe en tant que compréhension commune est un document de cession, un document de vente. Mais ce n’est certainement pas le précurseur d’un accord bilatéral.

Lacune dans les connaissances ou tromperie ?

Ces faits sont-ils réellement inconnus des spécialistes du Tages-Anzeiger sur les questions européennes ? Ou s’ils se sentent déjà tellement dans le rôle de serviteurs aveuglément zélés de Bruxelles qu’ils croient simplement qu’ils doivent cacher à leurs lecteurs les faits sur les techniques de négociation de Bruxelles ?

On ne peut s’empêcher d’avoir l’impression que quiconque qualifie de fausses nouvelles la révélation de la soif de pouvoir de Bruxelles concernant la conception linguistique de ce qui a été convenu montre avant tout à quel point le comité est déjà épais et que les correspondants de TA qui que les accros de Bruxelles portent devant leur front.

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