La variation annuelle des prix à la consommation s’est établie à 8,4% le mois dernier.
Le taux d’inflation annuel de la Finlande était de 8,4% en janvier, selon les chiffres préliminaires publiés lundi par Statistics Finland.
La hausse comparative des prix à la consommation avait atteint 9,1% en décembre, mais Statistics Finland a noté que le ralentissement au début de cette année était dû à une flambée moins spectaculaire du prix de l’électricité par rapport aux mois précédents.
Jukka Appelqvistéconomiste en chef à la Chambre de commerce centrale, écrit sur Twitter (vous passez à un autre service) que les derniers chiffres suggèrent que la Finlande a dépassé le “pic d’inflation”.
“La différence avec la lecture de décembre est claire et indéniable, bien que pas si surprenante que ça. Les prix ont augmenté si vite l’an dernier que le rythme a dû se stabiliser”, a déclaré Appelqvist.
Globalement, la hausse des prix à la consommation en janvier par rapport au même mois de l’année dernière a été portée notamment par le prix de l’électricité, le taux d’intérêt moyen des crédits immobiliers et des crédits à la consommation, ainsi que le prix du gazole.
Cependant, le taux d’inflation a été quelque peu freiné par une “hausse plus modérée des prix de l’électricité” ainsi que par les prix de l’immobilier, a souligné Statistics Finland dans son rapport.
La variation mensuelle des prix à la consommation s’est établie à 0,6 %,
Augmentation des offres d’emploi l’an dernier
Un rapport distinct publié lundi par Statistics Finland a révélé qu’il y avait plus de postes vacants en 2022 par rapport à l’année précédente.
Dans l’ensemble, le nombre moyen de postes vacants l’année dernière était de 68 300, sur la base des moyennes des chiffres trimestriels, alors qu’en 2021, ce chiffre était légèrement supérieur à 58 000.
Le rapport a en outre noté que l’augmentation était notamment due aux annonces de postes vacants dans la région métropolitaine d’Helsinki et d’Uusimaa, en hausse de près de 4 000 par rapport à 2021.
Près des trois quarts des emplois proposés se trouvaient dans le secteur privé, ajoute le rapport, tandis qu’environ 31% de tous les postes vacants étaient temporaires et 17% à temps partiel.
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