Le TC voit comme une “priorité” de débattre de la réforme du CGPJ avant l’été

Le TC voit comme une “priorité” de débattre de la réforme du CGPJ avant l’été

La Cour constitutionnelle (TC) veut trancher avant l’été les recours du PP et de Vox contre la réforme qui, depuis deux ans, empêche la Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ) procèdent aux nominations pendant leur mandat. Une réduction de ses pouvoirs qui a conduit la Cour suprême à une situation compliquée -elle accumule déjà vingt postes vacants- qui ne semble pas être résolue en raison de l’absence d’accord entre le gouvernement et le PP pour renouveler le corps dirigeant des juges, Que devient encore plus compliqué dans une année électorale.

Le « gâchis » (selon les mots de l’ancien président du CGPJ Carlos Lesmes) qu’il a provoqué dans la direction judiciaire (les postes vacants dépassent désormais 75) la réforme promue par le PSOE et Podemos pour forcer le PP à négocier le remplacement au sein du Conseil de la magistrature, dont le mandat a expiré depuis décembre 2018, met désormais l’accent sur la Cour constitutionnelle. L’institution doit décider si cette réforme – qui a fait l’objet d’un projet de loi échappant au rapport non contraignant du CGPJ – est ou n’est pas conforme à la Magna Carta.

Certains magistrats du TC estiment que le tribunal aurait déjà dû statuer sur une affaire qui a été a fait appel il y a près de deux ans par Vox (le PP le ferait quelques mois plus tard), surtout en tenant compte du fait que les deux recours d’inconstitutionnalité ont été admis pour traitement en septembre 2021. Et c’est que si la Constitution renversait cette réforme, l’organe directeur des juges recouvrerait ses pleins pouvoirs pour pourvoir tous les postes vacants.

Pas avant les élections du 28-M

C’est pourquoi les sources du TC n’ont pas compris que parmi les questions en suspens priorisées par le président du TC, Candido Conde-Pumpido, Dès sa prise de fonction –avortement, euthanasie et loi Celaá, principalement–, il n’a pas non plus inclus la résolution contre la réforme qui restreint les pouvoirs du CGPJ.

Cependant, comme LA RAZÓN l’a appris, l’intention du président de la Cour constitutionnelle est de traiter l’affaire “prioritaire” avant l’été, malgré le fait que de toute façon ce ne serait jamais avant juin. En premier lieu, parce qu’avec les questions en suspens, le calendrier n’offre pas d’espace jusque-là et, aussi, parce que la cour elle-même comprend que, puisqu’il s’agit d’un “débat politique”, il n’est pas opportun qu’elle soit soulevée devant les instances régionales municipales du 28 mai.

Que ce soit en plénière de juin ou en juillet, la vérité est que le premier appel que les magistrats trancheront sera celui présenté par Vox (le premier à être officialisé), dont la présentation est entre les mains du magistrat progressiste Maria Luisa Balaguer.

Nécessaire “sécurité juridique”

La chose normale dans ces situations est que, une fois le critère établi dans le premier recours sur la même affaire, dans le second la même décision soit appliquée par application de la doctrine. Cependant, certains magistrats préconisent que les deux documents soient traités dans la même session plénière. C’est-à-dire que dans la même séance le projet de sentence de Balaguer sur l’appel de Vox et la présentation du magistrat conservateur sont débattus César Tolosa par rapport à l’appel du PP. Deux présentations qui, comme on pouvait s’y attendre, s’opposeront.

Tolosa a été jusqu’en janvier dernier président de la Chambre contentieuse de la Cour suprême, l’une des plus touchées par la réforme sur laquelle le TC se prononce actuellement, étant donné qu’au cours de ces deux années, c’est celle qui a accumulé le plus grand nombre de postes vacants non pourvus, comme si cela ne suffisait pas à un moment délicat pour la Chambre, épicentre de la résolution de centaines de recours contre les mesures restrictives des droits fondamentaux pendant la pandémie. Il semble compliqué, selon les sources consultées, pour le magistrat d’entériner la constitutionnalité de cette modification législative qui a privé le CGPJ d’une partie de ses pouvoirs.

Les sources de TC insistent sur la nécessité de régler le problème, d’une manière ou d’une autre, avant l’été, “donner une sécurité juridique” aux actions du Conseil général du pouvoir judiciaire en matière de nominations. Mais pour que cela se produise, soulignent-ils du secteur progressiste, les recours contre la loi sur l’euthanasie (prévisiblement ce mois-ci) et la loi Celáa doivent d’abord être résolus, probablement en avril, également marqués en rouge pour l’approbation finale de la peine sur la réforme de la loi sur l’avortement, qui entérinera pleinement sa constitutionnalité après que la présentation du magistrat Enrique Arnaldo (qui a vu la réglementation du droit à l’objection de conscience et l’information fournie aux femmes qui souhaitent avorter comme inconstitutionnelles) a été rejetée.

L’inconnue du vote Segoviano

Si, comme il semble, la présentation de Balaguer considère que la réforme ne viole pas la Constitution (la perte d’objet serait également convenue en ce qui concerne les nominations du CGPJ pour renouveler le TC, ce que le gouvernement a permis en approuvant une modification spécifique de la réforme), ce qui est prévisible, c’est que la majorité progressiste l’emporte et permette le vote.

Cependant, L’inconnu réside dans la position que la magistrate progressiste María Luisa Segoviano maintiendra, ancienne présidente de la chambre sociale de la Cour suprême, au sujet d’une mesure ayant un tel retentissement auprès de ses anciens collègues du tribunal de grande instance. S’il a finalement voté en faveur de l’inconstitutionnalité de la réforme, le vote de l’ancien ministre de la Justice Terrain Juan Carlos –qui ne s’est pas abstenu dans cette affaire malgré le fait que lorsque la modification juridique a été approuvée, il faisait partie du gouvernement de Pedro Sánchez– il finira par être décisif pour faire pencher la balance avec un 6-5 serré (les quatre voix contre le les magistrats conservateurs étaient tenus pour acquis) ce qui, en outre, empêcherait Conde-Pumpido de recourir à sa voix prépondérante pour éviter la déclaration d’inconstitutionnalité de la réforme promue par le PSOE et Podemos.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.