«Le théâtre et les animaux sauvent la vie des gens»

«Le théâtre et les animaux sauvent la vie des gens»

2023-10-11 21:00:11

Les points clés

  • L’histoire a été inspirée par trois événements d’actualité
  • Enfant, Luc Besson entretenait un lien fort avec un chien nommé Socrate
  • Le réalisateur a travaillé avec un groupe de 80 chiens

Luc Besson revient à ses origines avec un film qui rappelle celles qui l’ont fait aimer du grand public (Le grand bleu, Nikita e Léon) et offre à ses nombreux fans Homme-chien en salles à partir du 12 octobre. Le film se concentre sur la figure d’un justicier aux allures de farceur, confiné dans un fauteuil roulant par un père fou et violent. Le film, mi-thriller, mi-conte de fées noir, doit aussi sa beauté à l’interprétation de Caleb Landry Jones, dans le rôle de Douglas, un paria paraplégique qui vit en symbiose avec une meute de chiens, seuls êtres vivants avec qui il a trouvé lui-même vivant, depuis le moment où son père l’a enfermé quand il était enfant dans une cage avec eux.

Il Sole 24 Ore a rencontré Luc Besson après le bon accueil du public et de la critique à Venise, où il est entré en compétition sans remporter ce qui aurait été la Coupe Volpi bien méritée pour Landry Jones.

Le film s’inspire de l’actualité.

«J’ai mélangé trois histoires différentes qui se sont réellement produites et qui ont à voir avec la relation forcée entre un enfant et un groupe d’animaux. Le début retrace un événement arrivé en France à un garçon de quatre ans, relégué par sa famille pour vivre avec des cochons, jusqu’à ce qu’il soit libéré par la police. Ensuite, il y a eu deux autres événements qui m’ont inspiré, impliquant un enfant vivant avec un groupe de chiens en Amérique et en Roumanie. Cette dernière concernait une fillette de six ans qui, au moment de la découverte, marchait à quatre pattes et ne pouvait qu’aboyer et hurler. J’ai vu une vidéo dans laquelle, après trois ans, la même petite fille avait retrouvé sa position debout et pouvait parler. Cependant, ses réactions physiques restaient celles d’un bébé animal : il haletait comme les chiens. Lorsqu’on lui demanda : « Que veux-tu plus que tout ? », elle répondit : « Voir mes parents parce que je comprends qu’ils ne sont pas morts ». Je me suis demandé : comment peut-on survivre à une telle expérience ? Je pensais que mon enfance avait été difficile, mais finalement je me suis convaincu que ce n’était pas si difficile. Que peut-on devenir après une telle expérience ? Mère Teresa de Calcutta, terroriste ou tueuse ? Quand tu regardes le ciel, que peux-tu demander : pourquoi moi ? Où est-ce que je me suis trompé? Où dois-je aller ? »

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