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Le travail porte plainte contre la CEOE et finalise la réduction de la journée de travail uniquement avec les syndicats

Le travail porte plainte contre la CEOE et finalise la réduction de la journée de travail uniquement avec les syndicats

2024-07-02 05:24:33

Il Gouvernement a eu lieu hier la rupture presque définitive avec le patronat en matière de négociation pour la réduction du temps de travail, après une réunion au cours de laquelle CEOE et Cépyme Ils n’ont pas présenté de proposition écrite pour la réduction à 37,5 heures par semaine, ignorant l’ultimatum que le ministère du Travail leur a lancé il y a une semaine pour faire des propositions concrètes. Le ton est on ne peut plus dur et anticipe un nouveau pacte bipartite entre le gouvernement et CC.OO. et l’UGT, sans les entreprises et sans ce large consensus dont rêve le vice-président Yolanda Díaz à la table des dialogues.

Après la réunion, les travaillistes ont même accusé les employeurs de “contourner” le dialogue social et de “escroquer” la négociation en tentant de trouver un accord pour neutraliser l’impact de la réduction du temps de travail avec un augmentation des heures supplémentaires, actuellement fixé à 80 heures par an. “Est-ce sérieux de demander une augmentation des heures supplémentaires ?”, s’est même exclamé le secrétaire d’Etat au Travail. Joaquín Pérez Reylors de la conférence de presse qui a suivi la réunion, assurant que CEOE et Cepyme « nient » l’objectif après cinq mois de négociations, d’abord à la table bipartite et ce dernier mois sous l’égide du ministère du Travail.

Le scénario semble donc envisageable en matière de détermination de la peine et sur la route il y avait un pacte bipartite entre le gouvernement et les syndicats dans lesquels serait imposée la version considérée comme la plus dure de la part des employeurs. “Notre objectif maintenant est de peaufiner un texte, mais j’insiste, auprès des organisations syndicales, qui sont celles qui ont montré une prédisposition à le faire, mais si le patronat revient sur sa décision d’ici la semaine prochaine, (…) alors ils seront les bienvenus”, a confirmé Pérez Rey après la réunion de lundi avec les agents sociaux.

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Ainsi, aux dépens de CC.OO. et UGT approuver le projet sur lequel ils apporteront leur contribution, il n’y aura finalement pas de période de transition pour que les entreprises s’adaptent au nouveau jour de travail : la journée de travail de 38,5 heures sera mise en œuvre dès que le feu vert sera donné au projet de loi. et sera valable jusqu’au 31 décembre 2024. À compter du 1er janvier 2025, la journée de travail maximale sera de 37,5 heures, comme l’avance ABC.

Le plan sur lequel s’articule le texte que le Gouvernement portera ultérieurement au processus parlementaire comprend un contrôle exhaustif de la journée de travail par le L’inspection du travail obliger les entreprises à mettre en place un système automatique et avec accès à distance et en temps réel par l’Administration. En plus de réglementer d’autres aspects comme l’obligation de rémunérer les travailleurs à temps partiel qui maintiennent leurs horaires actuels une fois que la journée de travail maximale est réduite dans la même proportion, plus de 6% à partir de l’année prochaine. Et comme il est évident, le Gouvernement n’inclut dans ce texte aucune augmentation des heures supplémentaires ni aucun avantage réduisant l’impact économique de la moyenne ni aucune singularité selon les différents secteurs d’activité.

Les clés du rejet du CEOE

À ce stade, il convient de rappeler que le syndicat patronal a fondé son refus de participer à l’accord sur l’absence d’une analyse rigoureuse et sereine de l’impact économique et organisationnel que la mesure aura sur l’ensemble du tissu productif. Comme l’a souligné Cépyme Le coût direct dû à la réduction des horaires s’élèverait à 12 milliards d’euros, ce qui, selon les employeurs, constituerait une augmentation cachée des salaires, alors qu’en termes économiques, il s’agirait d’une perte de valeur ajoutée le coût dépasserait42 milliards d’euros.

Et pas seulement ça. Les sources économiques consultées par ce média expliquent qu’on craint que l’obligation légale de réduire la journée de travail à 37,5 heures à partir de janvier ne génère une un entonnoir dans plus de 4 000 tables de négociation collectivepuisque presque toutes les conventions collectives seraient concernées par la réduction à 37,5 heures.

Intervention gouvernementale

En fait, un rapport de la Fedea présenté hier avec pertinence met en garde sur cet aspect, soulignant comment le flux naturel des négociations entre employeurs et travailleurs a progressivement réduit la journée de travail en fonction des différents secteurs et des possibilités des entreprises. Selon les données de l’Enquête sur la population active (EPA), au premier trimestre 2024, la durée habituelle du travail pour l’ensemble des personnes occupées était de 37,6 heures par semaine.

En ce sens, les experts de la Fedea affirment que “cette initiative politique unilatérale” affectera 67% des travailleurs, soit un peu plus de 14,2 millions de personnes employées, soit 74% des travailleurs protégés par accord, tous travaillant actuellement à 37,5 heures par semaine. .

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Pour la Fedea, cette mesure que le gouvernement veut mettre en œuvre avec ou sans accord social repose sur deux prémisses « discutables » : qu’une loi est nécessaire pour réduire le temps de travail et que cette mesure augmente la productivité et n’affecte pas les coûts unitaires de production. “Il faut s’attendre à ce que la réduction forcée de la journée de travail tout en maintenant les salaires constants, comme le propose le gouvernement, entraînera une augmentation des coûts salariaux unitaires pour une bonne partie des entreprises”, estime la Fedea, qui prévient également que “cette imposition pourrait avoir des effets négatifs.” sur la compétitivité des entreprises et sur l’évolution de l’emploi et du PIB.

Dans le cas où serait finalement approuvée une loi qui « impose » la réduction du temps de travail, la Fedea estime que celle-ci devrait inclure, au moins, « une longue période de transition avant son entrée en vigueur, d’un minimum de deux ans, pour permettre au adaptation de la négociation collective elle-même.

Les experts comprennent qu’il serait “raisonnable” que la réduction de la journée de travail maximale légale ne soit appliquée qu’à l’expiration des conventions collectives concernées afin de les renégocier dans un nouveau cadre juridique. «Si cette transition n’était pas établie, la durée du travail des conventions collectives en vigueur concernées serait automatiquement réduite, générant un déséquilibre dans la négociation“, journal.



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