Le Treviso Basket remporte le derby à l’extérieur : il se termine 97-81 à Vérone

Le Treviso Basket remporte le derby à l’extérieur : il se termine 97-81 à Vérone

Comme l’ambiance du Forum AGSM est douce pour Treviso Basket. Dans cette installation qui semblait ensorcelée, où l’actuel club de basket n’avait réussi à gagner qu’une seule fois – en avril 2017 lors du Iuzzolino Day, des trucs du bon vieux temps de la Serie A2 – le Nutribullet exhibe une épreuve de caractère absolu qui vaut deux points en sueur mais bien mérité, utile pour distancer la zone la plus chaude du classement pendant au moins vingt-quatre heures et raviver les espoirs en termes de salut.

Bien sûr, on ne peut pas penser que les gloires dans les derbies régionaux (on compte aussi celui remporté début janvier dernier contre Venise) suffiront à atteindre un objectif saisonnier qui reste celui de rester en Serie A. Cependant, le positif les signes sont désormais là, avec un pivot enfin capable d’affecter les deux moitiés de terrain et avec zéro alibi pour camper.

Avec tout le respect que je dois au volontaire Derek Cooke jr., une percée sous le panier était vraiment nécessaire et Octavius ​​​​Ellis le prouve avec des points, des rebonds, des interceptions, des balles encrassées, des contres : tout ce dont on avait terriblement besoin et qui jusqu’à quelques semaines il n’y avait pas là. Puis viendra aussi le temps d’un Hugo Invernizzi encore très tassé physiquement et jusqu’ici plus utile comme défenseur du poids que comme appui à l’attaque, mais pour le moment ça va. Le début de match n’est pas au top et le 0/10 de tirs lourds en première mi-temps est un détail qui ne peut être négligé pour Nutribullet.

Aussi parce qu’avec plus de chance de l’arc, les points de marge à l’intervalle seraient bien plus importants. Et de même ce n’est pas un hasard si dans les moments de plus grande crise Tezenis trouve à partir de 6,75m les solutions utiles pour démêler l’écheveau défensif de TvB : un exemple est la deuxième bombe de Bortolani qui presque sur la sirène réduit l’écart entre deux formations qui jouent de manière presque opposée . Les deux Trévise cherchent avec insistance le poste bas d’Ellis et de Jantunen pour ensuite rouvrir aux ailiers, de même Vérone joue beaucoup avec Cappelletti et le gardien (Anderson ou Bortolani, selon les cas), ne remettant Smith en cause que dans certaines circonstances. Ce qui désespère l’entraîneur Nicola, ce n’est pas seulement les 3 % de son équipe, qui doit attendre le 27 pour salir la fameuse feuille de statistiques (Sorokas d’abord, Iroegbu ensuite), mais plutôt la défense qui semble être restée au vestiaire. Surtout dans une zone où Smith entame un virage dès qu’il voit un mètre d’espace et est imparable sur les trois longues longueurs du Nutribullet.

La solution-tampon est un petit ballon bas et agressif, avec Invernizzi comme faux attaquant fort et Sorokas présidant la peinture: grâce à la sortie de Smith pour reprendre son souffle mais aussi aux problèmes inattendus de viser dans la ligne, Trévise a tourné au dernier break à +6 (59-65). En effet, ce qui devrait être une manœuvre tactique d’urgence s’avère très positif pour TvB. Le physique d’Invernizzi ferme les espaces aux fausses ailes fortes de Vérone qui peinent beaucoup alors qu’Ellis revient dominer et quand Zanelli empoche la bombe les biancocelesti semblent pouvoir voler (61-74). Le match s’enflamme aussi dans les esprits, la triade arbitrale n’arrive pas toujours à garder le contrôle et, pour tenter de récupérer certains sujets, ils abusent de la faute technique : on en voit de toutes sortes, des protestations (répétées pour Anderson qui se fait botter out ) au prétendu flop. Le résultat est un voyage continu à travers la lunette dans lequel la fraîcheur et la lucidité sont nécessaires à chaque occasion.

Ce sont les qualités de Trévise qui capitalisent sur tous les entraîneurs avec Banks et profitent ponctuellement des autres fautes avec Sorokas. Et quand Zanelli pose sa deuxième bombe de la soirée pour 81-94, le secteur invité bruyant, coloré et très chaud du Forum AGSM se réjouit comme s’il venait de remporter un championnat. Mais au final ce succès à Vérone, dans un derby aussi crève-cœur, vaut presque un titre national et en tout cas a un poids spécifique assez lourd dans une course au salut encore ouverte mais qui, depuis hier soir, en a encore des prérequis positifs pour le Nutribullet .

VERONE-TREVISO 81-97 TEZENIS : Cappelletti 9 (2-11, 0-2), Anderson 14 (1-4, 4-6), Sanders 4 (2-2, 0-3), Johnson 13 (5-8 , 0-2), Smith 17 (7-9, 0-1); Holman 0 (0-2, 0-2), Casarin 4 (1-2), Bortolani 20 (1-3, 4-7), Rosselli, Udom. Ne : Ferrari, Candussi. Entraîneurs : Ramaglia NUTRIBULLET : Iroegbu 16 (5-6, 1-4), Banks 24 (7-14, 1-4), Faggian 4 (2-3, 0-1), Jantunen 3 (1-1, 0 – 1), Ellis 18 (8-9); Zanelli 14 (3-3, 2-2), Jurkatamm 4 (2-2, 0-3), Vettori, Sorokas 14 (4-5, 1-2), Invernizzi 0 (0-1). Ne: Sarto, Scandiuzzi. Troupeaux : Nicola ARBITRES : Attard, Grisons, Gonella NOTES : partiels 18-20, 34-41, 59-65. TL : V 19/27, T 18/24. A partir de 2 : V 19/41, T 32/44. A partir de 3 : V 23/8, T 17/5. Rebonds : W 28 (12 off, Smith 10), T 34 (8 off, Ellis 8). Passes décisives : W 16 (Cappelletti 8), T 10. Perdu : W 12, T 13. Récupérations : W 7, T 8. Entraîneur d’Anderson à 33’02” (61-74), Smith à 35’47” (70 -77), Zanelli à 36’16” (73-80), Cappelletti et Sorokas à 38’43”. Anderson expulsé du deuxième entraîneur à 36’50”. 5 fautes : Casarin à 36’50” (75-82).

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