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le VAR évite aux perroquets de dire au revoir à la promotion plus tôt

by Nouvelles
le VAR évite aux perroquets de dire au revoir à la promotion plus tôt

2024-06-16 21:40:31

BarceloneL’Espanyol a chuté par le minimum (1-0) au premier tour de la finale éliminatoires qui, heureusement pour les blancs et les bleus, arrivera ouvert au Stage Front Stadium. En partie grâce à l’apparition du VAR dans la dernière ligne droite. S’ils veulent revenir en Primera, les hommes de Manolo González devront revenir face à un Oviedo bien supérieur qui a célébré la victoire mais pourrait finir par regretter de ne pas avoir prolongé l’avantage face à l’Espanyol, qui est à un but de la montée. Les Espagnols ont vu leur séquence d’invincibilité brisée, qui s’est terminée par 18 matchs, mais au moins ils sont sortis vivants d’un stade où ils ont passé un très mauvais moment. Un mauvais résultat mais qui les laisse en vie pour le retour.

Conscient des exigences du match et de l’usure que certains joueurs portaient depuis le match contre le Sporting, Manolo González a introduit Óscar Gil, Brian Oliván et Aguado à la place d’Omar, Pere Milla et Melamed. L’entraîneur n’a cependant pas modifié la composition de l’équipe, qui a tenté de reproduire la proposition présentée par Molinón à Tartiere. Sans le ballon, il s’en sort encore une fois plutôt bien, car le fort pressing des Espagnols a conduit à une poignée de revirements asturiens dans leur moitié de terrain.

Le problème pour l’Espanyol est venu dans la prise de décision une fois qu’il a récupéré le ballon. Le bon relégable d’Oviedo, l’une des équipes les plus rocheuses de la catégorie, exigeait des transitions rapides, mais les perruches se précipitaient trop souvent et leurs approches dans la surface de Leo Román ne se terminaient presque jamais par des tirs concrets. En fait, les occasions les plus claires du match ont été celles des locaux. C’est d’abord Alemao, qui a pardonné le premier dans une action dans laquelle il s’est tenu presque dans la petite surface et n’a eu qu’à se concentrer sur le but de Joan Garcia. Mais Calero l’a suffisamment dérangé pour le déranger sans lui donner de penalty et que son dernier tir n’a pas trouvé le but. Le deuxième avertissement clair est venu de Moyano, qui, peu avant la pause, a dirigé un tir bas au pied du poteau qui était tout près de trouver le but.

Le match a cependant fini par être trop long pour l’équipe espagnole, qui a accusé l’usure d’une saison qui devient très longue. Ils ont déjà disputé 48 matchs entre Ligue et Coupe, dont les trois de la éliminatoires contestée en seulement sept jours. En quête de nouvelles jambes, les Asturiens se sont montrés plus ambitieux. Si Carrión a ajouté un deuxième pourboire, Manolo González a préféré être plus prudent et maintenir la structure. Les changements se sont avérés plus difficiles pour les Asturiens, qui ont continué jusqu’à écraser l’Espanyol, qui a été dépassé. Masca a exigé un tir sensationnel de Joan Garcia dans ce qui était le prélude à la première fente de l’après-midi. Quelques minutes plus tard, Oviedo trouvait la récompense dans une indécision défensive mortelle.

Joan Garcia et le VAR, providentiels

Joan Garcia a préféré bloquer et ne pas refuser une faute dangereuse, mais il a dû se débarrasser du ballon car l’inertie du saut l’a poussé vers son but. La défense vacilla et Alemao, attentif, ne pardonna pas et marqua le premier. Mais les Asturiens ne se contentèrent pas de cela et essayèrent d’en faire plus. A dix minutes de la fin, Masca transformait le deuxième, ce qui aurait pu être mortel pour les intérêts blancs et bleus. Le 2-0 ne s’est cependant pas retrouvé au tableau d’affichage car le VAR, si souvent l’ennemi des Espagnols cette saison, lui a rendu service en avertissant d’un net hors-jeu.

L’Espanyol, qui pendant quelques secondes était mort mentalement, s’est réveillé grâce à cette décision arbitrale. Il lui faudra rebondir et s’imposer au Stage Front Stadium, qui arborera à nouveau l’étendard de épuisé. Pour sortir de l’enfer, il faudra rivaliser avec l’ambiance infernale du Carlos Tartiere, qui a réuni plus de 29 000 spectateurs. Une entrée record dans un stade qui cumule 23 ans d’écart avec la Primera. Une traversée du désert pour un club qui, il y a dix ans, appartenait à la troisième catégorie du football d’État. L’Espanyol ne souhaite passer qu’un an en dehors de l’élite, comme il l’a déjà fait lors des cinq relégations précédentes. 90 minutes tout ou rien. Il n’y a plus de marge d’erreur.

  • FICHE TECHNIQUE DU MATCH
  • Oviedo : Leo Román ; Viti, Luengo, Dani Calvo, Pomares (Bretons, 60′) ; Luismi (Homenchenko, 78′), Colombatto, Paulino (Dubasin, 34′), Seoane, Moyano (Masca, 60′) et Alemao (Borja Bastón, 78′). Entraîneur : Luis Carrion.
  • Espagnol : Joan Garcia ; Óscar Gil (Keita Balde, 77′), Calero, Cabrera ; Jofre (Salvi, 62′), Gragera, Aguado (62′), Bare, Brian Oliván (Pere Milla, 77′) ; Poignée (Melamed, 62′) et Braithwaite. Entraîneur : Manolo González.
  • Buts : 1-0 Alemao (72e).
  • Arbitre : Arcediano Monescillo (Comité Castillan-Mancheque).
  • Cartons jaunes : Luismi (67′), Óscar Gil (70′), Keita Balde (88′).
  • Cartons rouges : Aucun.
  • Stade : Carlos Tartiere, 29 297 spectateurs.



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