Le variant JN.1, largement majoritaire en France: inquiétudes des scientifiques – étude sur sa capacité à infecter les cellules pulmonaires

Le variant JN.1, largement majoritaire en France: inquiétudes des scientifiques – étude sur sa capacité à infecter les cellules pulmonaires

essential

Le sous-variant JN.1 est aujourd’hui majoritaire en France. Selon une étude parue au début de l’année, ce sous-variant, qui se propage dans le monde, a une capacité accrue à pénétrer dans certaines cellules de nos poumons, ce qui inquiète certains scientifiques.

Ce sous-variant JN.1, une filiation du variant BA.2.86, est désormais très nettement majoritaire en France. Constaté pour la première fois l’été dernier, cette nouvelle souche représente désormais plus de 70% des contaminations au virus dans le pays, selon les dernières données de Santé Publique France.

Ce sous-variant, responsable de la récente flambée épidémique, inquiète aujourd’hui bon nombre de scientifiques. Son taux de contagiosité en fait l’un des souches les plus dangereuses depuis l’apparition du variant Delta en 2020.

Une facilité accrue à infecter nos cellules

Le sous-variant JN.1 a été découvert il y a quelques mois, démontrant une capacité accrue à infecter les cellules pulmonaires inférieures, appelées “CaLu-3”. Une étude publiée récemment dans la revue Cellule par des scientifiques de l’Ohio State University affirme que le BA.2.86 et son sous-variant JN.1 pénètrent plus facilement dans ces cellules que n’importe quel autre variant apparu depuis 2020.

Lire aussi  Les cicatrices pulmonaires après une infection au COVID-19 : une étude révèle des pistes prometteuses

Shan-Lu Liu, l’un des auteurs principaux de l’étude, appelle à la prudence, déclarant que si JN.1 ne semble pas provoquer de cas d’infections graves, ce sont les capacités d’un variant à infecter les cellules pulmonaires qui en font sa dangerosité.

“La question est maintenant de savoir si BA.2.86, ainsi que ses descendants, y compris JN.1, auront une tendance accrue à infecter les cellules épithéliales pulmonaires humaines, comme le virus parental qui a déclenché la pandémie en 2020”, explique Shan-Lu Liu.

En janvier 2024, les Centres pour le Contrôle et la Prévention des Maladies (CDC) ont indiqué que le variant JN.1 constituait environ 62 % des cas de Covid-19 à l’échelle mondiale.

#Covid19 #variant #JN.1 #représente #désormais #des #contaminations #France #pourquoi #souche #inquiète #les #chercheurs
2024-01-13 08:31:00

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.