Bologne, 11 août 2024 – L’Italie brille aux Jeux de Paris et les Deux Tours font forte impression. Ce qui, en parlant d’anniversaires, il y a soixante ans – mais en Le Japon concourra du 10 au 24 octobre -, il a effectivement remporté trois médailles d’or. Deux en équitation avec un très jeune et talentueux Mauro Checcoli. Et un au tir sur terre battue avec Ennio Mattarelli, aujourd’hui un splendide nonagénaire, capable d’écrire l’histoire de ce sport étant devenu ensuite concepteur de fusils légendaires et fabricant de machines de tir aux pigeons d’argile.
Les Jeux de Paris se clôturent avec la splendide médaille de Gaia Giovannini, 22 ans originaire de San Giovanni in Persiceto. Comme Marco Belinelli. A San Giovanni, le maire Lorenzo Pellegatti pense à quelque chose de spécial pour Gaia. A Marco, lorsqu’il a remporté le titre NBA – toujours le seul Italien -, le Pesco d’Oro a été décerné.
C’est une belle histoire celle de Gaia, née le 17 décembre 2001, 182 centimètres de haut, attaquant professionnel. Fille de l’art, Gaia, car son père Roberto est une autorité en matière de volley-ball dans la ville. « Le volley-ball est ma mission – Gaia le répète souvent : j’aimerais devenir la meilleure version de moi-même”.
Élevée à Idea Volleyball, où elle fait tout le processus des moins de 12 ans aux moins de 17 ans, Gaia décide d’aller à « l’université de volley-ball ». Et l’université de volley-ball par excellence est Modène. il se perfectionne à Anderlini qui est comme une académie. Puis il a joué à Montale en A2, deux saisons à Cuneo, Novara et Vallefoglia.
Tout cela jusqu’à Julio Velasco – ramené à la maison Mont Saint-Pierreon peut désormais le considérer comme bolognais d’adoption – il ne décide pas qu’il est temps d’expérimenter avec cette jeune fille en bleu. Et Gaia se fait entendre, avec ses dunks, ses as. Dans une équipe nationale pleine de stars, Gaia s’intègre à merveille, avec son talent, ses rêves. Et son envie d’être toujours en mission particulière lorsqu’il porte la chemise bleue.
On disait que celle de Gaia, bien qu’elle soit la dernière dans l’ordre chronologique, n’était pas la seule médaille remportée par les Deux Tours. Il s’y est bien habitué Gigi Samele, 37 ans originaire de Foggia, mais un présent et un avenir sous le maillot Virtus, dont, lorsqu’il décidera d’arrêter, il deviendra également entraîneur. Au sabre Gigi, qui avait remporté deux médailles d’argent (individuelle et par équipe) à Tokyo, porte la médaille de bronze individuelle autour du cou. Gigi infinie. Parmi ceux qui ont été surpris, il y a Federico Nilo Maldini, 23 ans, carabinier, élevé à Borgo Panigale. Premiers jeux pour lui au pistolet à air comprimé. Type compact et réfléchi, Federico Nilo : il remporte l’argent et propose à sa Carlotta de l’épouser. Ici aussi, Bologne arrive en premier. Ensuite, il y a l’or de Sara Errani, née à Bolognequi a grandi à Massa Lombarda, mais qui est souvent ici. La reine du tennis en double est également une passionnée de basket-ball. Elle va souvent voir Virtus, en juillet, avant le voyage à Paris, elle a vu Margherita aux Giardini, spectatrice intéressée au Playground. En parlant de Virtus, il y a donc trois autres médailles étrangères.
L’argent de Isaïe Cordinier, 24 ans après Antoine Rigaudeau et la divine Olga Kharlan, bronze et or individuels au sabre par équipe. Qu’est-ce qu’une fille ukrainienne a à voir là-dedans ? Eh bien, Olga n’est pas seulement la partenaire de vie de Gigi Samele, mais depuis quelques saisons, elle épouse le monde Virtus. Et n’oublions pas que l’entraîneur de l’équipe ukrainienne est notre propre Andrea Terenzio. Même si aucune médaille n’est arrivée, il est impossible d’oublier tous les autres garçons et filles qui ont partagé les fardeaux et les honneurs en France. A commencer par Jessica Rossi, qui a remporté l’or en tir à Londres 2012 et qui ne retrouve plus les bonnes sensations avec les Jeux. Puis Costanza Cocconcelli en natation, Federico Musolesje suis au tir à l’arc (dont il remporte en réalité un demi-bronze étant le petit ami de l’un des papillons, Daniela Mogurean). Et encore Dafne Bettini en water-polo, Simone Bolelli au tennis, Sara Fantini au lancer du marteau et Diego Aldo Pettorossi au 200. Et puis Diego Lenzi en boxe, Giovanni Sanguinetti au volley-ball et le grand groupe des Carabiniers Anna Bongiorni (200 et 4×100), Roberta Bruni (saut à la perche), Ottavia Cestonaro (triple saut), Federica Del Buono (1500 et 5000), Giovanna Epis (marathon), Sveva Gerevini (heptathlon), Anna Polinari (4×400 et mixte), Roberto Rigali (4×100 ) et Edoardo Scotti (4×400 et mixte). Sans oublier enfin dans le skate Alex Sorgente, né aux States, mais d’un père bolonais.