Leandro Navarro, galeriste, est décédé

Leandro Navarro, galeriste, est décédé

2024-06-20 19:21:28

Fils du comédien du même nom, qui a publié plusieurs de ses titres dans “La Farsa” et dans d’autres recueils populaires, Léandro Navarro (1927-2024), décédé dans son Madrid natal, a fait ses premiers pas dans le monde de la littérature, en publiant quelques contes et en théâtre, dans lequel il a traité de Jacinto Benavente et d’autres grandes figures, en créant lui-même diverses œuvres, dont une comédie musicale. comédie et une adaptation d’un roman du célèbre Lajos Zilahy. C’est à cette époque qu’il entretient une étroite amitié avec Antonio Mingote. Parallèlement, il exerce la profession d’avocat. Mais petit à petit, le monde de l’art y parvient. Grâce à son mariage avec Conchita (comme leurs noces d’or étaient belles, dans un espace théâtral traditionnel comme le Joy-Eslava), il devint bientôt un grand connaisseur de José Gutiérrez Solana, dont son beau-père, Luis Valero, fut l’un des plus fervents collectionneurs.

Premier directeur, entre 1971 et 1978, de Biosca, où en 1973 il programme le premier individu espagnol d’Óscar Domínguez, et où il se lie d’amitié avec Cristino de Vera, Quirós et Juan Barjola), la même année où il conclut e temps dans la salle historique de la rue Génova, Leandro Navarro a ouvert sa propre galerie au rez-de-chaussée de la rue Amor de Dios. Il y accorde une attention particulière au réalisme madrilène, à celui d’Antonio López García, Julio López Hernández, Isabel Quintanilla et Francisco López ou Esperanza Nuere, et à celui des continuateurs de cette tradition comme César Galicia, Clara Gangutia, César Luengo, Antonio Maya, Mezquita, Daniel Quintero, Joaquín Risueño, Juan Carlos Savater ou Sebastián Nicolau. Plus Solana toujours (il a été l’un des architectes, en 1985, avec Luis Caruncho et Luis Alonso Fernández, de sa rétrospective du Conde Duque, et il a également prêté main à María José Salazar et Andrés Trapiello pour celle qu’en 2004 I les a commandés pour la Reina Sofía), et Picasso et Miró et Manolo et Julio González et Gargallo et Bores et Colmeiro et Lobo et d’autres de notre école de Paris, et Palencia, et Pancho Cossío, et Álvaro Delgado, et Pedro Bueno, et Cristino Mallo, et José Hernández, et Marsans, et tant d’autres choses fondamentales (par exemple : les portraits d’artistes de Juan Dolcet), en choisissant toujours avec soin les pièces, les époques, l’accompagnement critique…

La continuité de la salle est assurée car depuis quelques années son Íñigo, formé à ses côtés, est aux commandes depuis quelques années, et a hérité de sa passion pour Solana (qu’il a associée à Alberto García-Alix), pour le López ou pour Carmen Laffón ou par Teresa Duclós (l’exposition actuelle lui est dédiée), mais qui a cherché de nouvelles perspectives, en prêtant attention à Torres-García, Schwitters, Morandi ou Tàpies, et en pariant sur la redécouverte de l’œuvre picturale de Manuel Padorno.

En 2014, le grand galeriste, médaillé d’or des Beaux-Arts, a publié, à l’Île d’Elbe, ses mémoires « Pour l’amour de l’art », un volume très divertissant, mais en deçà de tout ce qu’il avait à dire. C’était toujours un plaisir de l’écouter, entouré de ses Solanas, de ses Zabaletas, de ses Barjola, de ses antiquités, de ses opalines (beaucoup d’entre elles achetées au Rastro), de ses tableaux de roses… En 2012, Lázaro Galdiano a exposé une partie de sa collection. Repose en paix. Nos plus sincères condoléances à Conchita, à ses enfants et à ses petits-enfants, en particulier à Leandro, c’est-à-dire la troisième génération de la saga.



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