L’écart salarial en Suisse se creuse – Actualités

L’écart salarial en Suisse se creuse – Actualités

2024-04-29 11:00:03


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Les hauts revenus en profitent, les salaires les plus bas stagnent: un écart toujours croissant se creuse en matière de politique des revenus et de fiscalité, comme le montre le rapport de répartition de la Confédération suisse des syndicats (SGB).

Les salaires réels inférieurs et moyens stagnent : Les salariés aux revenus moyens et faibles souffrent de l’écart salarial croissant, comme le montre le rapport sur la répartition du SGB. Leurs salaires ne sont donc pas sensiblement plus élevés aujourd’hui qu’en 2016. La raison principale est que de nombreux employeurs facturent des prix plus élevés à leurs clients mais n’accordent pas à leurs employés l’indemnisation du coût de la vie.

Le poids des primes d’assurance maladie et des loyers élevés est particulièrement important pour ces classes de revenus.

Les salaires les plus élevés ont fortement augmenté : Cependant, la direction et les hauts salariés disposent désormais de 3000 francs supplémentaires par mois (pourcentage le plus élevé du salaire). Les salaires des pourcentages les mieux payés ont augmenté en termes réels de près d’un quart depuis 2014. Pour la première fois, plus de 4000 personnes en Suisse perçoivent un salaire annuel d’au moins un million de francs.

Facteurs de l’écart salarial : La raison de l’augmentation des inégalités est l’individualisation de la politique salariale via le versement de primes. Les managers en profitent de manière disproportionnée. Les excédents salariaux du secteur privé peuvent également être compensés par l’externalisation de l’administration ; cela a été le cas ces dernières années, par exemple dans le secteur de la santé.

Nettoyeur devant la succursale UBS

Légende:

Les salaires des tranches de revenus inférieures stagnent. En revanche, les hauts revenus ont bénéficié de l’évolution des salaires.

Keystone/Christian Beutler

La politique fiscale et fiscale aggrave le problème : Après déduction des impôts et des frais de logement, les salariés à revenus normaux et modestes disposent désormais de moins d’argent pour vivre qu’en 2016. Certains cantons ont commencé à réduire les impôts sur le revenu et sur la fortune. De nouvelles réductions d’impôts sont prévues. Mais la charge des primes d’assurance maladie devient également de plus en plus lourde pour les revenus faibles et moyens – notamment parce que les cantons n’augmentent que légèrement les réductions de primes.

Mesures et demandes proposées par SGB : « Au lieu de corriger la répartition inéquitable des revenus, la politique fiscale actuelle accroît les inégalités », estime Pierre-Yves Maillard, président de la SGB. Rapport de distribution de la Fédération Syndicale Suisse. « Afin de combler les arriérés de salaires et l’écart salarial, des augmentations salariales substantielles sont nécessaires cet automne, en particulier pour les salaires inférieurs et moyens », exige Vania Alleva, vice-présidente du SGB et présidente d’Unia.

En termes de politique fiscale, il faudrait également alléger les revenus des revenus moyens et faibles grâce à des réductions de primes. Les réductions prévues des impôts sur le revenu et sur la fortune iraient dans la mauvaise direction, car elles amélioreraient la situation de ceux qui n’en ont pas besoin.



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