L’ECDC met en garde contre les infections invasives à méningocoque chez les voyageurs en provenance d’Arabie Saoudite

L’ECDC met en garde contre les infections invasives à méningocoque chez les voyageurs en provenance d’Arabie Saoudite

CDC / Alissa Eckert

UN méta-analyse de 173 études portant sur près de 900 000 patients atteints de COVID-19 dans plus de 50 pays révèlent que 42,9 % d’entre eux étaient infectés par des organismes multirésistants (MDRO), ce qui, selon les auteurs, souligne le besoin urgent de stratégies de gestion des antimicrobiens plus solides.

L’étude, dirigée par des chercheurs de l’Université Sun Yat-sen en Chine, a été publiée dans le Journal des infections.

Les enquêteurs ont systématiquement examiné les études publiées entre décembre 2019 et mai 2023 sur la prévalence de la résistance aux antimicrobiens (RAM) et l’utilisation d’antibiotiques chez les patients atteints de COVID-19.

La résistance aux antibiotiques a été classée selon la liste des priorités de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et les antibiotiques ont été classés selon le système d’accès, de surveillance ou de réserve (AWaRe) de l’OMS.

76 % des patients se sont vu prescrire des antibiotiques

Sur les 892 312 patients, 42,9 % avaient une infection MDRO, dont 41,0 % étaient positifs pour les agents pathogènes résistants aux carbapénèmes, 19,9 % pour les agents pathogènes résistants à la méthicilline. Staphylococcus aureus (SARM), 24,9 % pour les organismes producteurs de bêta-lactamases à spectre étendu (BLSE) et 22,9 % pour les organismes résistants à la vancomycine. Entérocoque (ERV).

Ces découvertes servent d’avertissement crucial aux décideurs politiques, soulignant le besoin urgent d’améliorer les stratégies de gestion des antimicrobiens pour atténuer les risques associés aux futures pandémies.

Au total, 76,2 % des patients se sont vu prescrire des antibiotiques, 29,6 % des antibiotiques Watch, 22,4 % des antibiotiques Reserve et 16,5 % des médicaments Access.

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Les macrolides constituaient la catégorie d’antibiotiques la plus couramment prescrite (34,7 %), suivis des glycopeptides (33,1 %) et des céphalosporines de troisième génération (31,5 %). Les antibiotiques les plus couramment utilisés étaient l’azithromycine (46,2 %), la ceftriaxone (38,3 %) et la vancomycine (34,7 %).

La prévalence des MDRO et l’utilisation d’antibiotiques étaient significativement plus élevées dans les pays à revenu faible ou intermédiaire que dans les pays plus riches, avec la plus faible proportion d’utilisation d’antibiotiques (60,1 %) et de prévalence de MDRO (29,1 %) en Amérique du Nord. La prévalence la plus élevée de MDRO était au Moyen-Orient et en Afrique (63,9 %), et la plus grande proportion d’utilisation d’antibiotiques était en Asie du Sud (92,7 %). L’utilisation d’antibiotiques et l’admission en unité de soins intensifs étaient des prédicteurs significatifs d’une prévalence plus élevée de MDRO.

Les résultats soulignent « le formidable défi auquel sont confrontés les efforts mondiaux visant à prévenir et à contrôler la RAM dans le contexte de la pandémie de COVID-19 », ont écrit les chercheurs. “Ces résultats constituent un avertissement crucial pour les décideurs politiques, soulignant le besoin urgent d’améliorer les stratégies de gestion des antimicrobiens pour atténuer les risques associés aux futures pandémies.”

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2024-05-17 22:15:00
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