2024-09-10 22:41:05
Si la santé est la Cendrillon des dépenses publiques italiennes, la prévention – tous ces investissements visant à éviter l’apparition de pathologies – est la Cendrillon du Service National de Santé. Car non seulement les Régions investissent aujourd’hui à peine le minimum indispensable – soit 5% du Fonds national de santé, soit 134 milliards – dans le dépistage, la vaccination et la promotion des modes de vie, mais elles le font aussi mal, puisque pas moins de sept Régions ont échoué précisément dans les activités de prévention.
Le tournant difficile des investissements du Pnrr
Le tournant pourrait enfin venir du Pnrr qui investit 2 milliards pour ouvrir les toutes nouvelles maisons communautaires, lieu destiné à faire décoller la prévention dans la région. Il est dommage que deux ans après le délai fixé par l’Europe pour en ouvrir 1420, seuls 413 soient actuellement actifs, concentrés dans 11 régions – dans les autres il n’y a toujours pas de structures ouvertes – avec le sérieux handicap qu’il y a peu de personnel soignant travaillant à l’intérieur. eux, dans un quart même zéro médecin. En pratique, ce sont souvent des boîtes vides.
Les foyers communautaires risquent d’échouer
Selon le dernier suivi du Pnrr sur la santé territoriale qui a atterri sur la table du Ministère de la Santé et qu’Il Sole 24 Ore a pu consulter au 30 juin 2024, 413 maisons communautaires sont actives, soit moins d’un tiers du total : parmi elles , plus de la moitié sont situées en Lombardie (136) et en Émilie (123). Viennent ensuite la Vénétie (62), la Toscane (35), le Piémont (26) et les Abruzzes (15). Hormis quelques petites structures dans les dix autres Régions – Basilicate, Calabre, Campanie, Frioul, Latium, Bolzano, Trente, Pouilles, Sardaigne et Vallée d’Aoste – il n’existe même pas de maison communautaire active. Pourtant, ils seraient très utiles puisque dans ces nouvelles structures – ouvertes de 12 à 24 heures, sept jours sur sept – on retrouverait des visites, des tests, des vaccinations, de l’éducation sanitaire et toutes les activités de prévention actuellement dispersées dans mille ruisseaux du système de santé local. autorités. Des services plus proches du domicile qui éviteraient à beaucoup de devoir recourir, comme cela arrive trop souvent, aux urgences pour obtenir une réponse.
Peu de médecins dans les foyers communautaires
Il est cependant dommage que les patients qui viennent dans les foyers communautaires risquent souvent d’être très déçus. En fait, le suivi montre comment une blessure plus grande est la présence encore très limitée du personnel médical : dans 120 foyers communautaires sur les 413 actifs, il n’y a même pas d’activité de médecins de premier recours et dans 137 il n’y a pas de pédiatres, dans respectivement 58 et 69 médecins et pédiatres sont présents moins de 30 heures par semaine alors qu’en 60 et 66 ans ils sont présents entre 30 et 49 heures. Seulement dans 175 maisons communautaires la présence de médecins est attendue entre 50 et 60 heures par semaine et dans 141 maisons celle de pédiatres. Comme pour dire qu’à l’heure actuelle, dans ces structures qui devraient enfin prendre en charge les soins aux Italiens, il y a essentiellement des services infirmiers.
La question des médecins de famille
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