2024-01-18 23:36:20
En 2017, au soir de son élection à la présidence de la République, Emmanuel Macron s’élançait depuis la pyramide du Louvre un message aux Français qui avaient voté pour son rival au second tour, Marine Le Pen : “Dans les cinq prochaines années, je ferai tout mon possible pour qu’ils n’aient plus de raisons de voter pour les extrêmes.”
Alors que Macron entame sa septième année à la tête de l’État, l’extrême droite française traverse l’un des meilleurs moments de son histoire récente. Par ailleurs, sondage après sondage, Le Pen récolte les fruits de sa stratégie de normalisation (dédiabolisation), s’est attaché à adoucir l’image de l’Agrupación Nacional (AN, ex-Front National) sans renoncer à l’élément central de son programme : la « préférence nationale », un concept que le parti entend inscrire dans la Constitution et qui implique l’obligation que les Français les gens ont la priorité sur les étrangers dans l’attribution des emplois, de l’aide sociale et du logement. La mesure, selon la plupart des experts, est inconstitutionnelle car explicitement discriminatoire.
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