L’école inclusive : entre résistances et vision humaniste, le cas du Valais

L’école inclusive : entre résistances et vision humaniste, le cas du Valais

En cette période de rentrée scolaire, l’école inclusive rencontre parfois des résistances. Selon le conseiller d’Etat Christophe Darbellay, le canton du Valais adopte une “vision humaniste sans naïveté” sur le sujet. Il explique dans une interview que l’intégration est tentée lorsque c’est possible, mais pas dans tous les cas. Dans certains cantons romands, l’objectif de l’école inclusive est revu à la baisse. Réunir tous les élèves, indépendamment de leurs besoins particuliers, pose de plus en plus de problèmes aux enseignants et aux établissements.

Cependant, en Valais, l’école inclusive semble ne pas poser de problème. Selon Christophe Darbellay, cela est dû à une longue histoire, remontant à près de 50 ans. Des pionniers en Valais ont réussi à convaincre les enseignants et les politiques que l’inclusion était une vision du monde humaniste, tout en évitant la naïveté.

Le conseiller d’Etat souligne que l’inclusion n’est pas une fin en soi, mais un objectif. Selon lui, chaque cas est analysé individuellement pour déterminer s’il est possible d’intégrer un élève dans une classe ordinaire. Il mentionne également qu’il y a actuellement une inflexion dans le discours concernant l’intégration. Il faut revoir jusqu’où l’on peut aller en termes d’intégration. En Valais, les enfants ayant des besoins très particuliers représentent de 1 à 1,5% des cas, tandis que 20% des enfants ont des difficultés légères telles que la dyslexie ou la dyscalculie.

Christophe Darbellay souligne également que l’enseignement a été très individualisé, et qu’il faudra peut-être revoir certaines priorités. Il pense que les compétences fondamentales telles que la lecture, l’écriture, le calcul, l’apprentissage des langues et de la numérisation doivent être au premier plan.

En conclusion, l’école inclusive pose des problèmes dans certains cantons, mais le Valais fait figure d’exception avec sa vision humaniste. L’inclusion est tentée lorsque cela est possible, mais chaque cas est étudié individuellement. La priorité est accordée aux compétences fondamentales.

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