L’économie américaine a accéléré à 4,9 pour cent de croissance au cours du trimestre

L’économie a été aidée par la consommation, qui reste forte malgré des taux d’intérêt plus élevés, des pressions inflationnistes persistantes et une foule d’autres obstacles nationaux et mondiaux.

La croissance de la consommation est rendue possible par le bon état du marché du travail. Même si la croissance des salaires a ralenti, elle augmente légèrement plus vite que l’inflation, augmentant ainsi le pouvoir d’achat des ménages. Les consommateurs représentaient environ 68 pour cent du PIB au troisième trimestre.

Même s’il est peu probable que le taux de croissance élevé du dernier trimestre soit durable, il témoigne de la résilience de l’économie malgré les hausses agressives des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine (Fed). La croissance pourrait ralentir au quatrième trimestre en raison des grèves des travailleurs de l’industrie automobile et de la reprise des remboursements de prêts étudiants par des millions d’Américains, a écrit Reuters.

La Banque centrale américaine (Fed) augmente son taux directeur depuis plus d’un an pour tenter de lutter contre l’inflation. Depuis fin juillet, le taux d’intérêt se situe entre 5,25 et 5,50 pour cent, un sommet depuis 22 ans.

La Fed promet de maintenir ses taux élevés jusqu’à ce que l’inflation revienne à un niveau acceptable. La croissance des prix est bien supérieure à l’objectif d’inflation de 2 pour cent fixé par la banque centrale, même si le taux d’inflation s’est ralenti ces derniers mois et s’est établi à 3,7 pour cent en septembre.

Les marchés ont peu réagi au rapport sur le PIB. Les contrats à terme sur actions étaient en territoire négatif et les rendements des obligations d’État étaient pour la plupart inférieurs. Les marchés financiers s’attendent à ce que la Fed laisse ses taux d’intérêt inchangés lors de sa réunion du 31 octobre au 1er novembre, selon FedWatch du groupe CME.