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L’économie britannique… soucis de correction

2024-08-06 15:22:48

« Le gouvernement conservateur a caché au Parlement et au pays le véritable état des finances publiques britanniques. »

Rachel Reeves, ministre britannique des Finances

Le nouveau gouvernement travailliste britannique continuera à dénoncer les lacunes de la structure de l’économie britannique aussi longtemps qu’il le pourra. Cela se produit généralement lorsque le pouvoir est transféré d’un parti à un autre, surtout après des années de véritables troubles économiques qui ont dominé la scène générale du pays, y compris le changement de 5 chefs de gouvernement en 7 ans. Cette situation est en réalité le résultat des conflits excessifs dont a été témoin le Parti conservateur, qui ont atteint le stade de la « guerre civile ».

Ce parti a subi la plus grande perte de son histoire, et cette question n’a plus d’importance aujourd’hui, au milieu d’un mouvement de la première chancelière britannique de l’Échiquier de son histoire, Rachel Reeves, visant principalement ce qu’elle considère comme une réforme de la sixième plus grande économie. dans le monde, basée sur une vision qui n’est pas purement de gauche, qui a apporté satisfaction au marché en général.

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Il est facile de tenir les gouvernements précédents pour responsables des dommages (de tout dommage), mais il n’est pas du tout facile de mettre en œuvre un programme économique qui corresponde aux promesses du Parti travailliste avant les dernières élections générales, notamment son échec à augmenter les impôts. Cependant, s’il s’y engageait véritablement, il n’aurait d’autre choix que de réduire ses dépenses dans une société qui souffre depuis de nombreuses années d’une pauvreté généralisée, au point où des institutions telles que les « banques alimentaires » caritatives sont devenues un élément incontournable. partie intégrante de la scène sociale générale. Parallèlement, la politique de taux d’intérêt élevés reste fortement présente, même si la Banque d’Angleterre l’a récemment réduite d’un quart de point à 5 %. Toutefois, cela ne permettra pas d’atteindre la croissance souhaitée, qui (selon les propres attentes de la banque) ne dépassera pas plus de 1,25% d’ici la fin de cette année.

Même la dernière réduction est intervenue après que les membres de la Banque centrale ont voté à la majorité d’une seule voix, ce qui signifie qu’il existe presque une division sur cette question cruciale, qui détermine en fin de compte l’avenir de la croissance. Avec des coûts d’emprunt à 5%, les pressions sont toujours très fortes sur les créanciers hypothécaires, qui souffrent depuis le début de la décennie en cours, au point qu’un grand pourcentage d’entre eux ont été contraints de céder leurs propriétés, comme une solution amère. à leur incapacité à rembourser. Le point difficile ici est que les pressions inflationnistes constituent toujours une menace majeure pour la situation économique, même si la Grande-Bretagne a réussi, en deux ans, à réduire l’inflation de 11,1 à 2,75 %. La maîtrise des prix à la consommation reste l’une des préoccupations actuelles du gouvernement.

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L’état d’incertitude perdure, et d’ailleurs, il ne se limite pas au Royaume-Uni, mais prévaut plutôt dans la plupart des économies avancées, et parce que c’est le cas, le ministre des Finances Reeves n’a actuellement d’autre choix que de recourir à l’augmentation des impôts, en sautant au-dessus de ses engagements antérieurs de ne pas les affecter. Il ne dispose que de trois mois pour annoncer son premier budget public, un délai court pour un nouveau gouvernement qui affirme examiner les failles créées par son prédécesseur. Il n’y a pas d’autre solution que d’augmenter certains impôts, comme ceux imposés sur les sociétés, les successions, les modifications des retraites et les plus-values. Bien entendu, cela n’augmentera pas l’assurance nationale, la taxe sur la valeur ajoutée ou l’impôt sur le revenu.

Le gouvernement actuel profitera de son contrôle quasi absolu sur la Chambre des communes pour prendre une telle mesure, d’autant plus qu’il rejette totalement les emprunts non financés. La « tragédie » économique provoquée par l’ancienne Première ministre Liz Truss, en empruntant sans financement sous prétexte de stimuler la croissance, est toujours très présente, et ses effets économiques et sociaux perdureront pendant de nombreuses années encore.

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