L’édition, beaucoup d’argent de l’État, mais il faut une stratégie pour le défi numérique

L’édition, beaucoup d’argent de l’État, mais il faut une stratégie pour le défi numérique

2023-07-09 20:30:29

En publiant, vous pouvez donner plus, s’exclame Vincenzo Vita dans cet article publié aussi sur le Manifeste.

Dans une interview avec Sole24Ore le sous-secrétaire chargé de l’édition Alberto Barachini annonce la signature prochaine en bas de la provision qui affectera la tranche 2023 (140 millions d’euros, après 90 millions l’an dernier) du fonds extraordinaire pour le secteur. C’est une bonne nouvelle, contenue dans une externalisation médiatique d’une figure trop silencieuse, contrairement à trop de confrères souvent désagréablement bavards.

Le fonds en question doit être divisé également, bien sûr. Cependant, un choix s’impose, qui ne peut être qu’une incitation à transformer la précarité en travail stable.

En adressant à Andrea Riffeser ses meilleurs vœux pour le renouvellement de son mandat de président de la Fédération des éditeurs, il faut espérer que de ce côté-là on n’insistera pas sur la demande d’utiliser les ressources publiques pour rafistoler les budgets immobiliers, privilégiant les glissements et les départs en préretraite se multiplient sans les garanties de relève générationnelle sur lesquelles les organisations syndicales insistent depuis un certain temps.

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A vrai dire, l’investissement sera aussi colossal, comme l’affirme Barachini, mais la proportion ne doit pas être faite avec les temps durs des coupes de l’ex-ministre Tremonti, mais avec les urgences de la transition numérique.

Vous n’avez pas l’air d’une provocation : pour éviter d’atteindre le but de laen ligne comme langage définitif avec des morts et des blessés sur le terrain, il faudrait quatre à cinq fois ce chiffre.

Nous ne sommes pas dans une situation de crise normale, mais au-dessus d’une avalanche qui coule sans frein.

Les exemplaires de journaux vendus en kiosque datent d’il y a quinze ans, et les versions numériques ne sont pas en mesure d’équilibrer la balance. Les kiosques à journaux se ferment progressivement, faute d’une vision clairvoyante des gouvernants, qui ne semblent pas se soucier du sort du réseau le plus répandu du pays, à une époque où le réseau est un trésor et non un fardeau pour le passé.

Dans une récente conférence promue à Lecco par Confcommercio, les voix des représentants des établissements commerciaux ont été entendues dans tout leur drame. Si les kiosques à journaux ferment, les journaux locaux disparaissent et la culture de masse se tarit. Dans la seule province de Lecco, a-t-on souligné, sur 330 000 habitants, pas moins de 15 000 n’ont pas accès à un magasin. En gros, on peut citer les données fournies par le journal Wall Street: de 2004 à 2018, 1800 journaux ont fermé leurs portes aux États-Unis, où trouver un kiosque est difficile.

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À cette occasion également, la directrice du département des éditions, Stefania Palamara, avait ouvert un dialogue avec les différents représentants du système, anticipant les termes des dispositions en cours.

Mais la bonne volonté ne sert à rien si elle ne s’inscrit pas dans un contexte et une stratégie à moyen-long terme.

S’il est vrai qu’entre 2030 et 2032 (ainsi qu’il ressort de diverses analyses prédictives) le papier imprimé en sera réduit à s’ancrer dans un supplément coûteux aux éditions numériques, des mesures importantes et indispensables sont nécessaires.

Il s’agit d’une véritable formation professionnelle, visant à construire une identité journalistique autoritaire et capable de négocier les algorithmes sans subir ni leur pouvoir absolu ni leur charme technologique. C’est le but – si l’on veut interagir avec l’important débat en cours sur l’accès au sein de l’Ordre des Journalistes – d’être des cochons : protéger l’autonomie et l’indépendance du et dans le savoir.

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De plus, la saison de l’intermittence et de la logique esclavagiste doit être close, avec le chantage rampant des procès téméraires.

Les derniers textes votés par la droite (voir le décret travail) ne suscitent pas beaucoup d’espoir. Pourtant, il est bon de crier la vérité : si les journaux disparaissent, ou plutôt la lecture raisonnée et réfléchie, c’est la démocratie qui subira un coup fatal.

Le Fonds pour le pluralisme et l’innovation (celui dédié aux coopératives et aux journaux pas de profit) semble stabilisé, mais l’ancienne prédiction d’une progressive doit être éliminée décalage et la bureaucratie excessive de l’ancienne législation.

En bref, on peut donner plus en citant un motif musical chanceux. De l’aspirine on passe aux traitements stables.



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